Message
par jipé des bois » 29 déc. 2009 21:
Salut salut !
bon, je vois qu'il y a quelques curieux...alors je commence l'historiette, complètement authentique et archi vécue :
Acte 1
pour ces fêtes de Noël, il est décidé d'aller, dimanche matin, chez un ami de mon fère : il souhaite découvrir le monde merveilleux de la détection de loisirs ! Comme il habite en pleine forêt, sur une hauteur, à proximité d'une ferme en ruine et avec beaucoup de chemins forestiers, cela sent déjà les trouvailles variées de cartouches de chasse, de férabeux -chers à l'ami Didier- et autres bouts de plombs ! Mais qui sait, un double tournois pas trop farouche acceptera de se laisser attraper ?
Rendez-vous est donc pris avec le copain Thierry et son Minelab : on se retrouve de bonne heure, on va chez mon frangin unique et préféré qui lui nous emmène chez son pote, on démonstrationne et voilà. Fastoche !
Sauf que ... le copain en question ayant mangé la veille au soir des crevettes pas trop fraîches, s'est retrouvé aux urgences de l'hosto local en compagnie de son épouse...
Sauf que... mon frangin constatant le déluge ce dimanche matin a préféré retourner sous la couette compter les moutons...
Du coup, Thierry déclare forfait lui aussi, et je me retrouve seul avec Dieu (pardon : seul avec mon Déus, on a beau être dimanche matin, je ne suis pas à la messe) qui couine d'impatience ( le Déus, j'espère que vous suivez et n'imaginez pas que Dieu couine) !
En désespoir de cause, je passe au plan B : café, dépliage de carte IGN, lecture, re lecture, et banzaï ! J'opte pour un chemin longeant un petit rigaillou, en pleine forêt (jipé des bois...forêt...pour ceux qui ont un train de retard, je suis bien en compagnie des arbres..) avec, là encore, une ferme en ruine au beau milieu de tout ça. Miam !
Une fois sur place, l'équipement sorti de la voiture, mise en marche et zou ! j'attaque le chemin.
Quelques centaines de mètre plus loin, et 2 napo de 10 cts en poche, un léger virage...la tête du détecteur frôle une pierre au bord du chemin,sous un chêne, et ding ! Stop ! Je repasse la tête près de la pierre : re ding ! 88 sur l'écran ... Le piochon entre alors en scène : et je te gratouille gentiment les bords de la pierre, et je repousse les feuilles et les petits cailloux...et je constate que la pierre, ben c'est vraiment une grosse pierre ! un roc presque, quoi ! Mais malgré cette constatation, j'en fais une deuxième : pile SOUS la pierre, "ça" fait ding, et "ça" indique 88 au compteur de mister Déus ! J'ai beau gratouiller, et re gratouiller, me relever,vérifier, balayer en haut, en bas , à droite et même à gauche, "c'est" au milieu, et je ne sais pas quoi faire pour "le" sortir.
Et c'est pendant mes interrogations que retentissent à proximité, mais alors vraiment tout proche, 3 détonations suivies d'aboiements d'une meute de chiens ! Pu...naise ! La peur de ma vie les copains ! Absorbé par l'environnement super chouette, je n'ai pas fait attention, et me suis retrouvé au milieu d'une battue !! Kaï ! J'aperçois les casquettes orange, et sans réfléchir, je "sprinte" (façon de parler, car entre le détecteur, le piochon, le blouson anti-pluie et les bottes aux pieds qui font "floc-floc" dans la boue du chemin...hein...) en direction de la voiture. Lorsque j'y parviens, le coeur sur le point de me lâcher, une casquette orange fait les cent pas autour de ma voiture, le fusil braqué dans la direction d'où je viens..."Vous pouvez continuer à vous promener, monsieur" qu'elle me dit la casquette "la nature appartient à tout le monde, mais je ne voudrais pas vous blesser !" !!!!!!!!!!!! ça tombe plutôt bien : je ne voudrais pas qu'il me blesse non plus, voire plus si affinité de ses balles perdues, du coup je balance l'équipement dans la voiture, réussis un demi tour sur chemin (c'était pas franchement une route), adresse mentalement tout plein de messages dont je vous laisse imaginer la teneur aux casquettes que je croise, et c'est les oreilles encore pleines des Bang ! Bang !, mais aussi et surtout la tête pleine de "pierre qui sonne" que je rentre à la maison.
Fin de l'Acte 1
euh ... tu plaisantes là ...