

Aussitot téléphoné, aussitot rencardé. Ca roule nickel sur le double ruban, pas un bleu sur la route, mais respect ! 40 minutes plus tard, aux détours d'un virage, le petit coin de paradis : deux vignes, l'une ancienne mais l'autre plus récente, et une bonne vingtaine d'hectares de champs non semés. Un petit vent fripon qui fait s'envoler le chapeau de l'ami Eco, et nous voila parti en file indiene sur le sentier de la guerre. Première vignes, quelques rangs VIDES, des margoulins ont déjà dus faire le ménage

A l'attaque du premier champ. Quelques traces de poterie, dont nous ignorons l'äge, mais qui paraissent peintes :

Le bas du champ sonne bien pour Eco, qui nous ramasse quelques dès à coudre et un grelot. D'après lui, un signe de piecettes à venir... Je n'écoute pas mon maître, noeud de moi, et trace vers la deuxième vigne. Et la aussi, VIDE, sauf un rang, laissé par les visiteurs, de façon innexpliquée. Sortie de terre quelques pièces anciennes (DT, dardenne, Napo). Un petit 50cts 1933 sur le retour, vers le contrebas où je vois, de loin, Eco piocher, se baisser, ramasser, enfourner dans sa poche et recommencer à piocher plus loin : une vraie machine à la chaine....


Mes trouvailles les plus sympas :

les piècettes les plus sympas :

La breloque en argent mais très très très légère :


Le robinet :

Et cet objet mystère, avec un bouchon à vis et un joint, donc résolument moderne, dont l'intérieur est remplis d'une bourre en coton en très bon état.

Que cela fût difficile de partir, de se rentrer à Toulouse, de nous arracher au rève et à l'évasion. A refaire d'urgence.... Merci l'ami.