Charlemagne et ses filles

[isabelle Lerquet]

Je dirais même que si on se réfère au règlement du forum : il est interdit de parler de politique et de religion.

C'est juste mon avis.

Isabelle

[Chapiliou]

Je censure ma réponse afin de respecter le règlement en vigueur sur ce forum.

[isabelle Lerquet]

Moi aussi parfois je suis obligée de ne censuré puisque ce.forum peut être lu par beaucoup de monde.
Comme je l'ai dit, je ne veux attirer d'ennuis à personne.

Amicalement

Isabelle

[isabelle Lerquet]

Je suis en train de réalisé qu'il y à 130 vues. J'en bien aise comme dirais Rabelais.
Si cela vous intéresse, je peux vous montrer d'autres petites choses qui font que l'Histoire est à mes yeux quelque chose de vivant.

Demain, je vous montrerais une petite chose que beaucoup de nos chers hommes célèbres ont oubliée.

Bonne soirée

Isabelle

[isabelle Lerquet]

Bonjour,

Voici comme prévue l'épitaphe promise. Elle est antérieure au XIVe siècle.

L'épitaphe ne mentionne aucune lignée prestigieuse bien que les deux défunts soient de noble naissance, mais seulement leur prénom et leur puissance passée :
«Haec quam petra serat Richardis olim mulierque / nobilis, uxor erat et Moisy, magnus uterque / mos erat his proprius nudos vestire Brienses / sis tibi propritius qui solus singula censes.»
Traduction : «Sous cette pierre, se trouvent Richard et Moisy, jadis sa noble femme, qui étaient aussi puissants l'un que l'autre, et qui sont nus sous leurs linceuls selon la coutume. Tu vois, maintenant, ils ne sont plus rien.»

Cette épitaphe, vraisemblablement rédigée par un homme d’Église, est construite comme un exemplum (exemple à suivre pour un chrétien). En effet, le récit est bref : un homme et sa femme de nobles naissances, sont enterrés tous deux dans la nef d'une église. Ils ont été très puissants. Sous leurs linceuls, ils ne sont maintenant plus rien et ne possèdent plus rien.
Un enseignement peut être tiré de cette inscription : tout puissant que vous êtes de votre vivant, vous n'avez plus rien et vous n'êtes plus rien, une fois mort («un je ne sais quoi qui n'a plus de nom dans aucune langue» Tertullien, père de l'Église au IIIe siècle). De même, on peut en extraire une morale que l'on peut dégager ainsi : vivez en suivant les préceptes de l'Église, sans abuser de votre puissance auprès des humbles, pas de suffisance ni de mépris, et vous existerez dans le Royaume de Dieu.

Ainsi, si tous nos chers édiles comprenaient le message de cette épitaphe, nous aurions une cité idéale. Mais là, je suis en plein dans Utopia de Thomas More ou l'Abbaye de Télème de Rabelais.

[Régis NAJAC]

C'est vrai qu'il faut remettre les choses dans leur contexte et qu'à l'époque "l'Eglise" avait une importance populaire. Donc cette épitaphe avait son sens.
Mais perso, dès que j'entend parler d'église , quelle qu'elle soit, et de religion, quelle qu'elle soi, je sors mes griffes et peaufine mon venin.
La pire chose qu'ait inventé l'homme c'est dieu et sans majuscule à dessein. Et notre époque nous le prouve encore journellement avec la stupidité sidérale des ultras de toutes mouvances.....
A part ça, tout notre passé est baigné par les religions et les vestiges qu'elles ont laissées et du coup, la détection sans les religions (guerres comprises attendu qu'elles en sont toutes plus ou moins issues) est en recherche de tous ses petits souvenirs métalliques !
Merci Isa de nous "causer"

[isabelle Lerquet]

Cher Régis,

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Quand on regarde l'Histoire et les religions, beaucoup d'horreurs ont été commises au nom de "dieu".
Si on regarde de plus près l'histoire des religions, il ressort que les hommes ont d'abord cherché à comprendre des phénomènes naturels qui les dépassaient (tempêtes, volcanisme, séisme, épidémies...). Cela a donné toute une variété de religions polythéistes souvent basées sur la figure centrale de la Femme (Femina sacrae). Cependant, avec l'avènement des religions masculines comme les monothéismes, le Femina sacrae a été rangé aux oubliettes pour être dénaturé et perverti. En effet, toutes les choses bases réprouvées par les religions sont le fait des femmes. L'adage dit bien : Erare femina est sed erare humanum est. Cela sous-entend donc que la Faute vient de la femme et que toute l'humanité a été pervertie. Discours simpliste fait par des hommes renfermés dans leur tour d'ivoire quand arrivent leurs vieux jours (ex : saint Augustin, qui après avoir mené une vie de pourceaux d'Epicure, veut redorer son blason au soir de sa vie).
Je ne dirais rien des mouvements d'évangélisation survenus au début du Moyen Age, où des fêtes celtiques ont été récupérées en l'état pour coller au mieux à des dates erronées (naissance de Jésus survenue au solstice d'été et non lors de la fête de la buche au solstice d'hivers).

Je sais qu'il ne faut pas parler de religion en tant que telle mais ce que tu dis, je le partage largement.

Amicalement

Isabelle

[bebert]

tout à fait d'accord avec vous .religion(s) = guerre , conflits et intolérance ...

sinon , voici un exemple criant comme quoi ce sont des "conceptions" pour arranger les intérêts des hommes .
récemment ils ont passés un documentaire ou ils montraient une fête religieuse en sicile ou en italie et ou se déroulaient des processions religieuses pratiquées majoritairement par des mafieux . les gars avaient des croix au cous gros comme les pendentifs des rappeurs américains ( ) , t se vautraient parterre pour invoquer l'indulgence de la "divinité" et pour qu'elle les aide et les protège dans" leurs projets " ... quels projets ? escroquer son prochain ? tuer un rival ? et le "fameux" : " tu ne tueras point , ne volera pas" etc ils en font quoi ???
et apparemment les prêtres présents ne trouvaient rien à redire ...
il y a d'autres exemples dans d'autres religions ou il y a beaucoup à redire ...

[isabelle Lerquet]

religion = obscurantisme sous toutes ses formes.

[Régis NAJAC]

Je sais qu'il ne faut pas parler de religion en tant que telle mais ce que tu dis, je le partage largement.

Amicalement

Isabelle

Par "ne pas parler religion", ou politique", je crois qu'il faut entendre de ne surtout pas parler d'une religion ou d'un parti politique.
Car au bout du compte "la politique" est une chose saine (les partis, moins, je le crains)c'est une "discussion sur les affaires publiques" ( voir les dicos), et "la Religion": chacun la sienne pourvu qu'il ne fasse pas chier le voisin....
Je crois Isa, qu'on aurait mille choses à se dire.....