François PIGNON détecte...
Publié : 01 mars 2014 22:
Je trouverais marrant de raconter nos expériences ou anecdotes de détecte qui nous ont fait vibrer quelques secondes, avant la grosse désillusion qui se traduit finalement par une franche rigolade...
Au début que je détectais, j'étais dans un champ exploité par mon cousin agriculteur; ça faisait un moment que je détectais sans avoir le moindre signal.
Au bout d'une heure, je choppe un écho qui sonne pas mal; c'est positif car je reconnais pas le son du sempiternel fer à bœuf ou autre ferraille du genre.
Par contre, dés le début, j'ai l'impression d'avoir trouvé un objet relativement volumineux car je capte le son sur une surface assez importante mais bien localisée.
Je commence à faire parler ma pelle pliable et à creuser au milieu de la zone. Je me rends vite compte que plus je creuse, plus le signal est fort mais pas uniquement au centre du trou; j'élargis donc sur la largeur sur laquelle je choppe le signal... et me retrouve au bout de quelques minutes à avoir décaissé sur près de un mètre carré... et le signal s'amplifie.
Je continue de creuser mais ça fait déjà plusieurs minutes que j'y suis, et je commence aussi à trouver les limites de ma petite pelle.
Ni une ni deux, j'appelle mon cousin pour:
1. savoir si il n'est pas au courant d'un truc enterré à cet endroit...
2. lui demander confirmation que je peux refaire le gouffre de Padirac dans son champ...
Sans hésiter, ce dernier me répond qu'il débarque ''sur le champ'' avec l'artillerie lourde (pelle, pioche etc...)
En l'attendant, je continue à décaisser cm après cm, sur quasi un mètre carré, jusqu'à ce que je le voie arriver en tracteur avec, pelles et pioches, soigneusement disposées dans ... un godet à l'avant du tracteur (on ne sait jamais, si les pelles et pioches ne suffisaient pas
)
Donc, on attaque de creuser avec le nouveau matos, et le signal continue de se préciser, mais je ne reconnais toujours pas le son grave du ferreux.
On se regarde, régulièrement en se demandant sur quoi on va tomber...
Après de longues minutes, et 90 cm de profondeur sur un m2, on tombe sur... une surface plane, dure, et qui raisonne bien quand on tape dessus.
On continue de décaisser sur toute la surface pour arriver à identifier la matière du support; c'est du béton... mais pourquoi ça raisonne comme ça??? c'est vide en dessous, c'est sûr.
Entre temps, j'ai eu tout le loisir de me rappeler les histoires de résistances locales, je pense à une cache d'armes, un souterrain, etc... quand j'entends mon cousin s'exclamer: "Oh put--n, ça y est je sais ce que c'est..." et il explose de rire.
De nombreuses années auparavant, mon oncle qui exploitait ce champs l'avait fait drainer; j'avais tout simplement détecté un regard qui était enterré et nous étions en train de dégager le couvercle en béton armé
Mon cousin à quand même était satisfait de la découverte car à chaque fois qu'il travaillait ce champs, il se demandait ou était ce fameux regard, craignant de passer au travers ou de tout détruire
On s'est finalement retrouvé à reboucher la quasi fosse que nous avions creusée et baliser la zone pour identifier l'emplacement du regard
Très bon moment qui est systématiquement rappelé dans les repas de famille ou on parle de détection et ou mon cousin et moi faisons généralement l'objet de tous les quolibets, mais franchement quelle poêlade

Au début que je détectais, j'étais dans un champ exploité par mon cousin agriculteur; ça faisait un moment que je détectais sans avoir le moindre signal.
Au bout d'une heure, je choppe un écho qui sonne pas mal; c'est positif car je reconnais pas le son du sempiternel fer à bœuf ou autre ferraille du genre.
Par contre, dés le début, j'ai l'impression d'avoir trouvé un objet relativement volumineux car je capte le son sur une surface assez importante mais bien localisée.
Je commence à faire parler ma pelle pliable et à creuser au milieu de la zone. Je me rends vite compte que plus je creuse, plus le signal est fort mais pas uniquement au centre du trou; j'élargis donc sur la largeur sur laquelle je choppe le signal... et me retrouve au bout de quelques minutes à avoir décaissé sur près de un mètre carré... et le signal s'amplifie.
Je continue de creuser mais ça fait déjà plusieurs minutes que j'y suis, et je commence aussi à trouver les limites de ma petite pelle.
Ni une ni deux, j'appelle mon cousin pour:
1. savoir si il n'est pas au courant d'un truc enterré à cet endroit...
2. lui demander confirmation que je peux refaire le gouffre de Padirac dans son champ...
Sans hésiter, ce dernier me répond qu'il débarque ''sur le champ'' avec l'artillerie lourde (pelle, pioche etc...)
En l'attendant, je continue à décaisser cm après cm, sur quasi un mètre carré, jusqu'à ce que je le voie arriver en tracteur avec, pelles et pioches, soigneusement disposées dans ... un godet à l'avant du tracteur (on ne sait jamais, si les pelles et pioches ne suffisaient pas

Donc, on attaque de creuser avec le nouveau matos, et le signal continue de se préciser, mais je ne reconnais toujours pas le son grave du ferreux.
On se regarde, régulièrement en se demandant sur quoi on va tomber...
Après de longues minutes, et 90 cm de profondeur sur un m2, on tombe sur... une surface plane, dure, et qui raisonne bien quand on tape dessus.
On continue de décaisser sur toute la surface pour arriver à identifier la matière du support; c'est du béton... mais pourquoi ça raisonne comme ça??? c'est vide en dessous, c'est sûr.
Entre temps, j'ai eu tout le loisir de me rappeler les histoires de résistances locales, je pense à une cache d'armes, un souterrain, etc... quand j'entends mon cousin s'exclamer: "Oh put--n, ça y est je sais ce que c'est..." et il explose de rire.
De nombreuses années auparavant, mon oncle qui exploitait ce champs l'avait fait drainer; j'avais tout simplement détecté un regard qui était enterré et nous étions en train de dégager le couvercle en béton armé

Mon cousin à quand même était satisfait de la découverte car à chaque fois qu'il travaillait ce champs, il se demandait ou était ce fameux regard, craignant de passer au travers ou de tout détruire

On s'est finalement retrouvé à reboucher la quasi fosse que nous avions creusée et baliser la zone pour identifier l'emplacement du regard



Très bon moment qui est systématiquement rappelé dans les repas de famille ou on parle de détection et ou mon cousin et moi faisons généralement l'objet de tous les quolibets, mais franchement quelle poêlade



