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Salut les loulouttes !

quand vos trouvez vos monnaies en fonction des périodes elles sont à combien de cm de profondeur ?

je sais qu'en fonction de divers critères cela peut-être méga variable, mais en moyenne....

moi pour les euros c'est à fleur de sol maxi 2cm...
les francs modernes sont entre 2 et 5-6cm
les monnaies plus anciennes là c'est assez variable... ça peut aller de à fleur de sol (comme ma Charles VII) ou à 10 à 20cm pour les monnaies du 17-18-19ème

tout ça ce sont des moyennes mais pour vous c'est comment ?

@+

sherwood

C'est très variable

- Ma plus vieille (bronze AMYTOS) était posée à même le sol (terrain sauvage, non labouré) ;

- Mes deux romaines : une à seulement un ou deux centimètres (antoninien) tandis que l'autre au moins à 25-30 cm (sesterce) (toujours dans du sauvage) ;

- les féodales à un ou deux centimètres pour la plupart (juste un petit grattage) ;

- les modernes ça dépend mais parfois elles sont profondes!

Donc pour ma part il n'y a pas de règle sinon que l'immense majorité de mes trouvailles se font à moins de 5cm mais faut dire que je ne vais pas souvent dans les labours, ceci explique peut-être cela

Et je suis persuadé que si je dis qu'il m'arrive régulièrement de déterrer des trucs récents enfouis très profondément beaucoup se reconnaîtront!

Souvent je me dis "mais ce n'est pas possible comment ça a pu s'enterrer si profondément"

Ave !
Je suis d'accord avec Grosongles, c'est variable et surtout tout dépend du terrain. Par exemple, en forêt j'ai trouvé
des euros à 10 cm. Dans l'humus, ça "descend" plus vite. Pour les billons le peu que j'ai trouvé était pratiquement en surface.
J'ai également sorti 2 pièces de 2 sols constitution à 40 cm dans le même trou en forêt ( après avoir fusillé ma pelle US ).

26 a 27cm max pour un 20f or 6.45g au deus sur terrain ou un pot a ete eclaté en 1970 et recouvert ensuite avec de la terre arable

C'est vraiment variable mais pas très profond en général. Je me souviens avoir sorti un napo assez profond (+ de 20 cm). Les DT et deniers tournois étaient à moins de 5 cm.

Les trucs les plus profond que j'ai sorti, ça l'a été avec mon premier Adventis. Et y'avvit du napo, parfois à plus de 20cm dans les bois. Un jour j'ai sorti un gland en bronze de la taille d'une noix à plus 50cm, j'ai les photos du trou et du gland quelque part ! (me semble même l'avoir raconté sur M&D)

Un gland profond?

grosongles a écrit :Un gland profond?

Ah bé je me doutais bien que ça allait glisser ! ! !
Attend je le cherche...

Vl'a larticle dont au sujet!
j'avais parlé de 30cm, mais c'était bien 50!!!

Détection émotion.
Dans la fraîcheur d’un petit matin d’hiver, emmitouflé, encagoulé et imperméabilisé, (de frais donc), je promenais ma vieille pelle dans cette superbe forêt de feuillus du Sud Est Lotois. Ce petit coin de rêve qui en temps bénis nous gratifie de ses girolles et autres cêpes si tant savoureux, abritait un magnifique chêne centenaire.
Icelui, de haute futaie, un de ceux dont on fait n’importe quoi sauf naturellement des flûtes, retient mon attention autant que mon respect.
La tête de mon Adventis tire sur sa canne et me traîne jusqu’à ses pieds.
Et là, foin de compissages incontinents de tout toutou qui s’épanche, mais un de ces sont si sec dont a le secret cette fameuse machine (phrase sponsorisée par l’académie de pelles lettres). Fébrile, tremblant, souffle court et gouttes de sueur perlant sur mon frontal d’athlète de concours de pêche, j’entame à l’endroit précédemment décrit, la délicate recherche de ce mystérieux objet, émoustilleur d’XP. Comme il se doit, je découpe un cylindre d’une vingtaine de centimètres de diam et retourne délicatement la motte ainsi obtenue. Cette méthode me permet de la remettre en place en partant et de laisser le lieu dans son état initial.
Motte déposée donc, mon œil de lynx chaussé des verres adaptés, avise une rondeur vert foncé révélant une patine de bronze superbe. Fébrile toujours, tremblant encore, et tout le fourbi inhérent à cet état de fait, je photographie et dégage délicatement de la terre mère, (Pacha Mama), ce si tant espéré objet de mes désirs, (reprenez vous demoiselle, rien de grivois je vous l’assure, et ce malgré la suite).
Et là, mesdames et messieurs devant mes yeux éblouis, aux pieds de ce chêne séculaire, du fond de ce trou de plus de trente centimètres, émergeant au grand jour après des millénaires, des siècles, que dis-je, des jours d’oubli, apparaît dans toutes sa splendeur…
…bon, ici je reprends un peu mon souffle, l’émotion frisant le paroxysme et l’œdème guettant…
UN GLAND monseigneur, un très beau gland parfaitement gland, un de ceux qui ornaient les têtes de lit de l’age du bronze Empire!
Un gland dis-tu ?
Non, deux !... l’un tenant l’autre…
Mais bon après tout, que veux tu trouver sous un chêne hein ?
Allez , arouar…
Régis NAJAC

Superbe avec le texte