
L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
- Régis NAJAC
- Colonne du forum
- Messages :7816
- Inscription :28 mai 2008 20:
Je ne peux résister à l'envie de vous communiquer ce travail que j'ai réalisé voici 5 ans........avec un petit clin d’œil à Isabelle pour les raisons qu'elle sait
Extraits du texte de Jean Pierre GIRAULT : Résultats de 12 années de recherches au Puy d’Issolud ; bulletin municipal de Vayrac n°35, d’Avril 2006 et Recherches à la fontaine de Loulié ; 4ème fascicule Octobre Décembre 2008, Bulletin de la Société des Etudes du Lot.
Entendons, nous : ceci ne remet nullement en cause les recherches et découvertes sur le site de Loulié, il s’agit d’en apprécier non pas les conclusions mais ce qui en a été déduit concernant le siège d’Uxellodunum tel qu’il est décrit par Hirtius, c'est-à-dire, le seul devant correspondre à ce témoignage.
Extraits et commentaires :
1 « Les travaux entrepris depuis plus de 12 ans sur le site de la fontaine de Loulié permettent une lecture actualisée de la question du siège d’Uxellodunum ».
Comme Capdenac le dénonce depuis 5 ans, la première lecture n’était donc pas suffisante pour proclamer catégoriquement la localisation, ni autoriser les publications, y compris scolaires, qui en ont découlé. De plus ; « permettre une lecture » indique bien qu’il ne s’agit pas de LA lecture du texte sur LE terrain, chose parfaitement réalisable à Capdenac.
2 « Les données du terrain sont suffisamment nombreuses et concordantes pour y confirmer la localisation d’Uxellodunum ».
Quelles données et concordantes avec quel document ? Celles considérées comme spécifiques à Loulié mais communes à d’autres sites recélant pointes d’armes, parties rubéfiées, etc. ou bien celles que l’on doit impérativement y trouver en relation directe avec le témoignage d’Hirtius ? Que doit-on penser de Capdenac, lieu où ces données sont plus nombreuses encore, voire quasi complètes au regard de la liste contenue dans ce document ? La réalité c’est que pratiquement aucune donnée du terrain de Loulié n’est concordante avec le texte.
3 « L’archéologie est donc parvenue à retrouver l’essentiel des éléments décrits ou évoqués par le texte d’Hirtius »…
Cette affirmation est fausse et ne supporte pas l’analyse. L’archéologie n’a pas retrouvé les points incontournables, loin s’en faut. Elle a retrouvé des éléments qui sont considérés comme essentiels par autorité mais non par correspondance dans une analyse globale. Cette méthode est malhonnête et en contradiction avec la recherche scientifique. Il faut bien retenir que ces « éléments décrits ou évoqués par le texte », considérés comme probants à Loulié, furent uniquement recherchés sur ce lieu, faute de la présence des éléments majeurs, systématiquement écartés ou rejetés (« sauf la fontaine, l’agger, les camps romains », etc…). Ces éléments sont répertoriés de longue date et encore présents et visibles à Capdenac. Personne ne peut dire le contraire.
4 « L’hypothèse défendue par Napoléon III doit être revue »…
Ce qui indique bien qu’elle était fausse. Reprise à son compte par le S.R.A. de Midi Pyrénées elle a néanmoins servi l’officialisation, hâtive et boiteuse, de 2001 (du reste, il n’y a pas eu « officialisation », simplement une reconnaissance, une simple confirmation des travaux précédents sous la forme d’une déclaration du directeur du SRA toulousain, qui profita en mai 2001 d’une conférence de presse avec le professeur Christian GOUDINEAU, pour faire un « coup médiatique » ne reposant sur aucune étude contradictoire, seule préalable à une conclusion indiscutable).
Le texte d’Hirtius ne doit entraîner pourtant la formulation d’aucune hypothèse. Il indique et décrit un lieu précis, le déroulement précis d’un siège, avec la mise en oeuvre de travaux précis, dont on doit retrouver des traces cohérentes, non par bribes, mais dans leur ensemble. Le témoignage latin ne doit entraîner la formulation d’hypothèse, que dans le seul cas ou la majorité des éléments le constituant ne sauraient être retrouvés, ce qui est bel et bien le cas à Loulié, mais nullement à Capdenac.
5 « Des difficultés d’ordre stratégique conduisent à envisager un scénario différent »…
Cette combine est inacceptable de la part d’une autorité se disant scientifique. En d’autres termes, ces difficultés conduisent tout bonnement à remettre ne cause le témoignage même sur lequel s’appuie toute recherche et sans lequel Uxellodunum n’existerait pas ! La nécessité de l’écriture d’un nouveau scénario plus commode est une habile pirouette…qui malencontreusement, remet bel et bien en cause la localisation de 2001 ! Ce scénario est inévitablement éloigné du témoignage d’Hirtius et n’est adaptable qu’au seul site de Loulié.
Rappelons que la localisation est basée sur un témoignage unique, ne devant tolérer ni interprétation ni aménagement.
6 « Le point d’eau auquel les Gaulois enfermés dans l’oppidum d’Uxellodunum venaient se ravitailler, est à rechercher ailleurs, à une quinzaine de mètres du bassin Cessac et en contrebas »…
La source considérée officiellement comme gauloise est donc inexistante. Ceci indique bien que la D.R.A.C. s’était trop avancée en 2001 et qu’il faut revoir le problème dans son ensemble.
La source d’Hirtius pourrait être toute autre source, attendu qu’il en existe 6 autres autour du plateau d’Issolud et placées en positions géologiques identiques. Pourquoi ne sont-elles pas pourvues de galeries d’assèchement, d’agger, de tour, de pointes d’armement, de projectiles, et de sols rubéfiés ?
Il est très étrange que les Gaulois n’aient choisi de combattre et de se sacrifier qu’autour de la seule contrôlée par les légions romaines.
7 … « c’est à son aplomb, et pas au-delà en amont, que remontent les galeries souterraines »…
Cette affirmation détruit également les théories antérieures fort complexes et hasardeuses concernant les galeries (démesurées pour des cuniculi). Leurs tracés aléatoires ne mènent à aucun point de captation, pas plus qu’elles ne servent de canal de détournement des eaux. On doit aussi se demander ce qu’il est advenu du trajet et des eaux de la source (dite gauloise en 2001 et devenue trop plein inconnu des Gaulois actuellement !) source qui jaillit curieusement de nos jours, nettement en amont.
Aux dernières nouvelles, deux des galeries seraient des contre sapes gauloises destinées à intercepter les travaux romains souterrains. Les gaulois ne se doutant de rien, d’après le texte latin, il est curieux qu’ils aient entrepris de tels travaux pour contrer des creusements dont ils ne devaient pas avoir connaissance. Hirtius n’aurait certainement pas manqué de mentionner une bataille souterraine rajoutant à la superbe du siège.
Le système hydrologique de détournement de la fontaine est en place et en activité à Capdenac (les galeries et cuniculi également) autant que la fontaine détournée, celle créée par le détournement de la première et le drain d’évacuation romain résultant.
8 « Impossibilité d’une défense gauloise de la source depuis le plateau, défense organisée depuis la source elle-même »…
Cette théorie est incohérente et remet en question le siège décrit par Hirtius. Les Gaulois étant coupés du plateau et isolés à la source (selon cette nouvelle donne) il devrait subsister d’importantes traces de fortifications de ce point d’eau, à moins qu’un remodelage titanesque du terrain n’ait eu lieu depuis. Sa prise eut été d’une grande facilité, sans nécessiter un siège. Même les excavations très importantes dues à L.BRUZY, auraient dû rencontrer des vestiges conséquents, que ce dernier n’aurait pu ignorer.
9 « …ceci implique que l’agger doit être recherché plus bas… 50 mètres en contrebas de la position Napoléonienne »…
Les recherches antérieures ont donc basé leurs résultats sur un agger inexistant, remettant ainsi en cause la réalité de tous les éléments découlant de sa position, ou induits par celle-ci. On peut noter qu’au regard du texte, et d’après les plans et maquettes napoléoniennes, cette terrasse devait dépasser les 100 000 mètres cubes, et qu’il est très étonnant qu’il n’en subsiste aucune trace. D’autre part, trouver les vestiges de l’agger en fonction de la nouvelle position théorique de la source (autant que de l’ancienne du reste) doit être fort simple : L’arc de cercle d’un rayon égal à la portée maximum des traits d’armes retrouvés et tracé depuis la source, doit impérativement passer par l’agger.
C’est du moins ce qui a été réalisé avec succès à Capdenac dès Septembre 1954, date à laquelle il fut localisé grâce à cette déduction logique. Des trois murs d’épaulement de l’agger, qui furent découverts et dégagés en 1957 lors de travaux routiers, l’un d’eux fut protégé et reste encore visible actuellement.
10 « …cependant il reste des questions en suspens : nature et importance de l’occupation du plateau du Puy d’Issolud, non cernées, …»
Il n’existe donc actuellement aucune preuve de l’existence d’une « ville » sur le plateau. C’est pourtant la première condition, point majeur plusieurs fois mentionné par le texte latin.
11 « …pas plus que le problème de sa fortification …»
Comment donc les Gaulois protégeaient-ils cette surface de 80 hectares ? (à titre de comparaison, la ville gallo-romaine de Toulouse avait une surface de 90 hectares). Le « mur de la ville » indiqué par Hirtius, marque l’emplacement à partir duquel on peut situer la source « près de cet espace de 300 pieds, laissé libre par le circuit de la rivière », points totalement absents du plateau de d’Puy d’Issolud mais encore bien visible à Capdenac.
12 « Le plan de Castagné, concernant le rempart, n’est pas solidement étayé… »
Pourtant il a également servi comme élément participant à la localisation de 2001.
A contrario, le rempart gaulois de Capdenac (barrant en toute logique le seul espace praticable de l’oppidum, en cet espace de 300 pieds cité par le texte) a été retrouvé et fouillé par CHAMPOLLION et DELPON en 1832, qui l’ont décrit précisément (de même qu’André NOCHE, André SORS et la commission d’études VENTACH / MARTY entre 1950 et 1980)
13 « …il faut rechercher les circonvallations… »
Il n’existe rien de semblable autour de Loulié où de tels travaux auraient dû nécessiter plusieurs kilomètres de développement et n’auraient pas manqué de laisser d’importantes traces. Une simple reconnaissance aérienne le confirmerait.
A Capdenac existent les vestiges de deux vallums parallèles, à 100 mètres au Nord en amont de l’espace de 300 pieds. La destruction partielle des vestiges de l’un d’entre eux, fit l’objet d’un rapport, sans suite, adressé à la DRAC de Midi Pyrénées le 19/09/2005.
14 « …et les camps romains… »
Qui doivent être (pour l’un d’entre eux tout au moins) plus élevés que la ville, à portée de vue et de voix. Rien de tel n’est, ni ne sera jamais observable aux environs de Loulié, quels que soient les accommodements géologiques invoqués concernant le tracé de la Dordogne.
Les camps romains autour de Capdenac, ou du moins des lieux parfaitement adaptés à cet usage, sont bien présents et en concordance avec les données particulières définies par Hirtius. L’un d’eux (le plus proche du champ de bataille et des lieux des travaux romains de détournement de la source) porte encore le nom de Camp de César. Cet endroit est également mentionné sous le nom de Camp de Cani (Caninius) dans un acte de vente notarié de 1430 (document toujours en possession de monsieur l’abbé de Capdenac le Haut).
15 « Il convient de publier l’ensemble des recherches afin de participer au programme de mise en valeur culturelle du site, très légitimement souhaité par les collectivités territoriales de l’Etat. »
C’est en effet très important au regard des moyens mis en œuvre pour arriver à un résultat si peu probant. Mais cela justifiera-t-il l’acharnement à prouver la réalité d’Uxellodunum en ce lieu pratiquement rien ne concorde, tant du point de la topographie que de celui du déroulement logique du siège décrit par Hirtius ? Il est à craindre toutefois, qu’un quelconque archéo-parc, ne fasse que détourner momentanément l’attention. Il ne prouvera aucunement quoi que ce soit, pas plus qu’il n’authentifiera une contrevérité flagrante. Le public n’est dupe qu’un temps.
On lit en encadré sur le bulletin municipal :
« Les travaux sur le site de Loulié permettent désormais de confirmer sans risque d’erreur, que la dernière bataille conduite par César et rapportée au livre VIII du Bellum Gallicum (sic) s’est bien déroulée sur les flancs du plateau du Puy d’Issolud, sur les bords de la dordogne.»
Confirmer sans risque d’erreur en créant un scénario adapté à ce seul site, en éliminant les points majeurs qui en sont absent, en déplaçant au gré des besoins les éléments présents (ou souvent manquants) mais positionnés de façon incohérente, le tout sur les bords de la Dordogne qui sont à plus de 1500m de là… cela ressemble à une farce de collégien, indigne de scientifiques de haut niveau.
On peut lire également dans le texte cette incroyable énormité :
« Il est trop rare que l’archéologie permette la mise en évidence d’autant d’éléments patents et concordants… »
!… Si Jean Pierre GIRAULT (et ceux qui se servent de ses résultats) voulait prouver que le Puy d’Issolud ne peut pas avoir été Uxellodunum, il ne s’y prendrait pas mieux!
Un cas d’école.
Points incontournables pour la localisation d’Uxellodunum…
Uxellodunum doit être une ville : Pech de Salut, devenu Puy d’Issolud vers la fin du XIXème, ne l’a jamais été.
Capdenac le fut de tous temps.
Uxellodunum doit être défendable par 2000 hommes. Impossible au Puy d’Issolud,
réel à Capdenac (plus de 12 sièges l’attestent)
Fermé par des ouvrages : Semblent inexistants à Puy d’Issolud,
Vestiges (très rares et quasiment détruits hélas) existants à Capdenac
Imprenable autrement que par un siège : Faux pour Issolud,
réel et maintes fois prouvé à Capdenac.
Entouré par une seule vallée… : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
…où coule une seule rivière : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
L’unique rivière est indétournable : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
L’unique rivière coule à la racine du mont supportant l’oppidum : Faux à P. d’Issolud, vrai à Capdenac
L’oppidum est escarpé de toutes parts… : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
… sauf en un « isthme » de 100m : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
Frondeurs et machines de guerre sont postées sur l’autre rive pour en interdire l’accès aux Gaulois. Impossible à P. D’Issolud,
possible à Capdenac
On doit trouver ;
Trois camps romains : Non retrouvés à P. d’Issolud,
reconnus à Capdenac
Trois camps plus élevés que la ville : Totalement impossible à P. d’Issolud,
réel à Capdenac
Un camp au moins, d’où l’on peut encourager de la voix les travaux et combats : Impossible à P. d’Issolud,
Réel à Capdenac
Des contrevallations : Non retrouvées à P. d’Issolud,
vestiges existants à Capdenac
Une fontaine abondante… : Discutable et incohérente à P. d’Issolud,
existante et en place à Capdenac
…jaillissant au pied du mur de la ville… : Faux à P. d’Issolud,
en place à Capdenac.
…prés de l’espace de 100m laissé libre par le circuit de la rivière : Faux à P. d’Issolud, réel à Capdenac
Une terrasse (agger) bâtie à 120m maximum de la fontaine : Non retrouvé à P. d’Issolud, vestiges en place à Capdenac
Une pente praticable d‘environ 120m entre la fontaine et l’agger… : Impossible à P. d’Issolud, (environ 80% !!)
réel à Capdenac
… avec possibilité d’y faire rouler des tonneaux enflamés… : Impossible à P. d’Issolud, réel à Capdenac
… et d’y combattre aisément pour les Gaulois : Impossible à P. d’Issolud, réel à Capdenac
… des galeries de détournement de la source : Présentes possiblement à P. d’Issolud, réelles en activité à Capdenac le Haut
des galeries cuniculi menant à la source gauloise : Absentes à P. d’Issolud,
encore en activité à Capdenac
…des vestiges de combat : disproportionnés à P. d’Issolud,
jamais recherchés à Capdenac le Haut
…des vestiges de sols rubéfiés : Importants à P. d’Issolud,
présents à Capdenac le Haut
Probablement et par déduction logique on doit trouver :
Une galerie de dérivation ou drain en activité résultant du détournement de la fontaine : non retrouvée à P. d’Issolud,
encore en activité à Capdenac
Une autre fontaine résultant du détournement des eaux de la première : inexistante à P. d’Issolud,
encore en activité à Capdenac
La fontaine Gauloise doit être accessible depuis l’intérieur des murs de la ville (faute de quoi, les machines romaines n’avaient pas raison d’être) : Impossible à P. D’issolud,
réel à Capdenac
… des fouilles systématiques sur les lieux présumés des combats à l’entour des fontaines : plusieurs dizaines d’années à P. fd’Issolud, toujours interdites à Capdenac le Haut
Toponymie, à qui l’on peut faire dire tout et n’importe quoi : Puy d’Issolud ressemblerait à Uxellodunum ? Pech de Salut ressemble-t-il à Uxellodunum ?
En archéologie comme ailleurs se pose le même problème récurrent, concernant la crédibilité des experts. L’exemple de Vayrac est significatif.
Il semble inacceptable que ces dits experts, faisant donc autorité, (dont Michel Vaginay, directeur du SRA de Toulouse) n’aient jamais pris en compte les données intégrales de Capdenac le Haut et n’aient considéré qu’une seule et unique partie du problème d’Uxellodunum : Loulié.
Il semble inacceptable de la part de scientifiques, qu’aucun examen comparatif équitable n’ait été mis en place entre les deux sites loulie et Capdenac.
Les services de l’Archéologie de la DRAC de Midi Pyrénées se sont comportés non pas en voulant résoudre le problème de la localisation d’Uxellodunum, mais en mettant tous les moyens en œuvre afin de prouver qu’il est à Puy d’Issolud, excluant totalement Capdenac et bricolant texte et terrain pour les rendre en pale conformité avec le texte latin.
Au regard de démonstrations aussi aventureuses, on peut raisonnablement se poser des questions sur les affirmations archéologiques importantes qui reposent sur des éléments encore plus faibles que ceux présents à Loulié.
Ce faisant, après de telles incohérences, il semble malvenu que l’on puisse considérer les tenants d’une autre thèse, comme des fumistes ou de doux rêveurs.
On est également en droit de se demander, encore une fois : pourquoi le site de Capdenac, qui possède tous les éléments topographique et les vestiges en concordance avec le récit d’Hirtius, sans adaptation ni aménagement, est rejeté de façon arbitraire et ses partisans méprisés par cette autorité archéologique toulousaine.
Il semble de plus en plus évident que d’autres intérêts se cachent derrière un tel acharnement à vouloir à tous prix imposer un Uxellodunum à Puy d’Issolud… cet Uxellodunum que le terrain vayracois lui-même refuse depuis plus de 140 ans.
Il est fort regrettable qu’en agissant ainsi, on gèle soigneusement la recherche de ce qui s’est réellement passé au Ier siècle avant notre ère, autour de ce lieu archéologique de grand intérêt qu’est le site de Loulié, les éléments des dernières années de fouilles ayant incontestablement révélé en ce lieu, une activité très importante au début de la période gallo-romaine. Eléments révélés grâce à une méthode imparable : celle de les avoir recherchés !
Pour conclure, je ne peux taire cette explication magistrale et savoureuse d’un des intervenants à la formation au diplôme de guide conférencier des villes et pays d’art et d’histoire (organisée par la DRAC de Midi Pyrénées). Explication qui n’est pas un cas isolé. Ce respectable conférencier, agrégé d’histoire, déclara (hors sujet du reste) à ses 20 étudiants en préambule de son exposé du 9 mai 2006 à Cahors,:
« Uxellodunum est une invention idiote postérieure à la Guerre des Gaules.
En voici deux preuves formelles : D’une part il n’existe pas, et d’autre part, mon ami Jean Marie PAILLIER a prouvé qu’il était bien à Puy d’Issolud. »
J’ai quitté le cours… (et abandonné le stage en disant que j'avais autre chose à faire que d'entendre des conneries....)
Allez, arouar, Régis NAJAC Mai 2006 / février 2009
Un témoignage réputé authentique,
On en recherche les éléments.
On en trouve d’autres différents.
On réécrit donc un autre scénario en accord avec les éléments trouvés
en réfutant le premier témoignage.
Même un chien qui se mord la queue s’arrête dès que ça fait mal.
L’archéologie, non !
Nous sommes le22 juin 2014……………………………………..
Extraits du texte de Jean Pierre GIRAULT : Résultats de 12 années de recherches au Puy d’Issolud ; bulletin municipal de Vayrac n°35, d’Avril 2006 et Recherches à la fontaine de Loulié ; 4ème fascicule Octobre Décembre 2008, Bulletin de la Société des Etudes du Lot.
Entendons, nous : ceci ne remet nullement en cause les recherches et découvertes sur le site de Loulié, il s’agit d’en apprécier non pas les conclusions mais ce qui en a été déduit concernant le siège d’Uxellodunum tel qu’il est décrit par Hirtius, c'est-à-dire, le seul devant correspondre à ce témoignage.
Extraits et commentaires :
1 « Les travaux entrepris depuis plus de 12 ans sur le site de la fontaine de Loulié permettent une lecture actualisée de la question du siège d’Uxellodunum ».
Comme Capdenac le dénonce depuis 5 ans, la première lecture n’était donc pas suffisante pour proclamer catégoriquement la localisation, ni autoriser les publications, y compris scolaires, qui en ont découlé. De plus ; « permettre une lecture » indique bien qu’il ne s’agit pas de LA lecture du texte sur LE terrain, chose parfaitement réalisable à Capdenac.
2 « Les données du terrain sont suffisamment nombreuses et concordantes pour y confirmer la localisation d’Uxellodunum ».
Quelles données et concordantes avec quel document ? Celles considérées comme spécifiques à Loulié mais communes à d’autres sites recélant pointes d’armes, parties rubéfiées, etc. ou bien celles que l’on doit impérativement y trouver en relation directe avec le témoignage d’Hirtius ? Que doit-on penser de Capdenac, lieu où ces données sont plus nombreuses encore, voire quasi complètes au regard de la liste contenue dans ce document ? La réalité c’est que pratiquement aucune donnée du terrain de Loulié n’est concordante avec le texte.
3 « L’archéologie est donc parvenue à retrouver l’essentiel des éléments décrits ou évoqués par le texte d’Hirtius »…
Cette affirmation est fausse et ne supporte pas l’analyse. L’archéologie n’a pas retrouvé les points incontournables, loin s’en faut. Elle a retrouvé des éléments qui sont considérés comme essentiels par autorité mais non par correspondance dans une analyse globale. Cette méthode est malhonnête et en contradiction avec la recherche scientifique. Il faut bien retenir que ces « éléments décrits ou évoqués par le texte », considérés comme probants à Loulié, furent uniquement recherchés sur ce lieu, faute de la présence des éléments majeurs, systématiquement écartés ou rejetés (« sauf la fontaine, l’agger, les camps romains », etc…). Ces éléments sont répertoriés de longue date et encore présents et visibles à Capdenac. Personne ne peut dire le contraire.
4 « L’hypothèse défendue par Napoléon III doit être revue »…
Ce qui indique bien qu’elle était fausse. Reprise à son compte par le S.R.A. de Midi Pyrénées elle a néanmoins servi l’officialisation, hâtive et boiteuse, de 2001 (du reste, il n’y a pas eu « officialisation », simplement une reconnaissance, une simple confirmation des travaux précédents sous la forme d’une déclaration du directeur du SRA toulousain, qui profita en mai 2001 d’une conférence de presse avec le professeur Christian GOUDINEAU, pour faire un « coup médiatique » ne reposant sur aucune étude contradictoire, seule préalable à une conclusion indiscutable).
Le texte d’Hirtius ne doit entraîner pourtant la formulation d’aucune hypothèse. Il indique et décrit un lieu précis, le déroulement précis d’un siège, avec la mise en oeuvre de travaux précis, dont on doit retrouver des traces cohérentes, non par bribes, mais dans leur ensemble. Le témoignage latin ne doit entraîner la formulation d’hypothèse, que dans le seul cas ou la majorité des éléments le constituant ne sauraient être retrouvés, ce qui est bel et bien le cas à Loulié, mais nullement à Capdenac.
5 « Des difficultés d’ordre stratégique conduisent à envisager un scénario différent »…
Cette combine est inacceptable de la part d’une autorité se disant scientifique. En d’autres termes, ces difficultés conduisent tout bonnement à remettre ne cause le témoignage même sur lequel s’appuie toute recherche et sans lequel Uxellodunum n’existerait pas ! La nécessité de l’écriture d’un nouveau scénario plus commode est une habile pirouette…qui malencontreusement, remet bel et bien en cause la localisation de 2001 ! Ce scénario est inévitablement éloigné du témoignage d’Hirtius et n’est adaptable qu’au seul site de Loulié.
Rappelons que la localisation est basée sur un témoignage unique, ne devant tolérer ni interprétation ni aménagement.
6 « Le point d’eau auquel les Gaulois enfermés dans l’oppidum d’Uxellodunum venaient se ravitailler, est à rechercher ailleurs, à une quinzaine de mètres du bassin Cessac et en contrebas »…
La source considérée officiellement comme gauloise est donc inexistante. Ceci indique bien que la D.R.A.C. s’était trop avancée en 2001 et qu’il faut revoir le problème dans son ensemble.
La source d’Hirtius pourrait être toute autre source, attendu qu’il en existe 6 autres autour du plateau d’Issolud et placées en positions géologiques identiques. Pourquoi ne sont-elles pas pourvues de galeries d’assèchement, d’agger, de tour, de pointes d’armement, de projectiles, et de sols rubéfiés ?
Il est très étrange que les Gaulois n’aient choisi de combattre et de se sacrifier qu’autour de la seule contrôlée par les légions romaines.
7 … « c’est à son aplomb, et pas au-delà en amont, que remontent les galeries souterraines »…
Cette affirmation détruit également les théories antérieures fort complexes et hasardeuses concernant les galeries (démesurées pour des cuniculi). Leurs tracés aléatoires ne mènent à aucun point de captation, pas plus qu’elles ne servent de canal de détournement des eaux. On doit aussi se demander ce qu’il est advenu du trajet et des eaux de la source (dite gauloise en 2001 et devenue trop plein inconnu des Gaulois actuellement !) source qui jaillit curieusement de nos jours, nettement en amont.
Aux dernières nouvelles, deux des galeries seraient des contre sapes gauloises destinées à intercepter les travaux romains souterrains. Les gaulois ne se doutant de rien, d’après le texte latin, il est curieux qu’ils aient entrepris de tels travaux pour contrer des creusements dont ils ne devaient pas avoir connaissance. Hirtius n’aurait certainement pas manqué de mentionner une bataille souterraine rajoutant à la superbe du siège.
Le système hydrologique de détournement de la fontaine est en place et en activité à Capdenac (les galeries et cuniculi également) autant que la fontaine détournée, celle créée par le détournement de la première et le drain d’évacuation romain résultant.
8 « Impossibilité d’une défense gauloise de la source depuis le plateau, défense organisée depuis la source elle-même »…
Cette théorie est incohérente et remet en question le siège décrit par Hirtius. Les Gaulois étant coupés du plateau et isolés à la source (selon cette nouvelle donne) il devrait subsister d’importantes traces de fortifications de ce point d’eau, à moins qu’un remodelage titanesque du terrain n’ait eu lieu depuis. Sa prise eut été d’une grande facilité, sans nécessiter un siège. Même les excavations très importantes dues à L.BRUZY, auraient dû rencontrer des vestiges conséquents, que ce dernier n’aurait pu ignorer.
9 « …ceci implique que l’agger doit être recherché plus bas… 50 mètres en contrebas de la position Napoléonienne »…
Les recherches antérieures ont donc basé leurs résultats sur un agger inexistant, remettant ainsi en cause la réalité de tous les éléments découlant de sa position, ou induits par celle-ci. On peut noter qu’au regard du texte, et d’après les plans et maquettes napoléoniennes, cette terrasse devait dépasser les 100 000 mètres cubes, et qu’il est très étonnant qu’il n’en subsiste aucune trace. D’autre part, trouver les vestiges de l’agger en fonction de la nouvelle position théorique de la source (autant que de l’ancienne du reste) doit être fort simple : L’arc de cercle d’un rayon égal à la portée maximum des traits d’armes retrouvés et tracé depuis la source, doit impérativement passer par l’agger.
C’est du moins ce qui a été réalisé avec succès à Capdenac dès Septembre 1954, date à laquelle il fut localisé grâce à cette déduction logique. Des trois murs d’épaulement de l’agger, qui furent découverts et dégagés en 1957 lors de travaux routiers, l’un d’eux fut protégé et reste encore visible actuellement.
10 « …cependant il reste des questions en suspens : nature et importance de l’occupation du plateau du Puy d’Issolud, non cernées, …»
Il n’existe donc actuellement aucune preuve de l’existence d’une « ville » sur le plateau. C’est pourtant la première condition, point majeur plusieurs fois mentionné par le texte latin.
11 « …pas plus que le problème de sa fortification …»
Comment donc les Gaulois protégeaient-ils cette surface de 80 hectares ? (à titre de comparaison, la ville gallo-romaine de Toulouse avait une surface de 90 hectares). Le « mur de la ville » indiqué par Hirtius, marque l’emplacement à partir duquel on peut situer la source « près de cet espace de 300 pieds, laissé libre par le circuit de la rivière », points totalement absents du plateau de d’Puy d’Issolud mais encore bien visible à Capdenac.
12 « Le plan de Castagné, concernant le rempart, n’est pas solidement étayé… »
Pourtant il a également servi comme élément participant à la localisation de 2001.
A contrario, le rempart gaulois de Capdenac (barrant en toute logique le seul espace praticable de l’oppidum, en cet espace de 300 pieds cité par le texte) a été retrouvé et fouillé par CHAMPOLLION et DELPON en 1832, qui l’ont décrit précisément (de même qu’André NOCHE, André SORS et la commission d’études VENTACH / MARTY entre 1950 et 1980)
13 « …il faut rechercher les circonvallations… »
Il n’existe rien de semblable autour de Loulié où de tels travaux auraient dû nécessiter plusieurs kilomètres de développement et n’auraient pas manqué de laisser d’importantes traces. Une simple reconnaissance aérienne le confirmerait.
A Capdenac existent les vestiges de deux vallums parallèles, à 100 mètres au Nord en amont de l’espace de 300 pieds. La destruction partielle des vestiges de l’un d’entre eux, fit l’objet d’un rapport, sans suite, adressé à la DRAC de Midi Pyrénées le 19/09/2005.
14 « …et les camps romains… »
Qui doivent être (pour l’un d’entre eux tout au moins) plus élevés que la ville, à portée de vue et de voix. Rien de tel n’est, ni ne sera jamais observable aux environs de Loulié, quels que soient les accommodements géologiques invoqués concernant le tracé de la Dordogne.
Les camps romains autour de Capdenac, ou du moins des lieux parfaitement adaptés à cet usage, sont bien présents et en concordance avec les données particulières définies par Hirtius. L’un d’eux (le plus proche du champ de bataille et des lieux des travaux romains de détournement de la source) porte encore le nom de Camp de César. Cet endroit est également mentionné sous le nom de Camp de Cani (Caninius) dans un acte de vente notarié de 1430 (document toujours en possession de monsieur l’abbé de Capdenac le Haut).
15 « Il convient de publier l’ensemble des recherches afin de participer au programme de mise en valeur culturelle du site, très légitimement souhaité par les collectivités territoriales de l’Etat. »
C’est en effet très important au regard des moyens mis en œuvre pour arriver à un résultat si peu probant. Mais cela justifiera-t-il l’acharnement à prouver la réalité d’Uxellodunum en ce lieu pratiquement rien ne concorde, tant du point de la topographie que de celui du déroulement logique du siège décrit par Hirtius ? Il est à craindre toutefois, qu’un quelconque archéo-parc, ne fasse que détourner momentanément l’attention. Il ne prouvera aucunement quoi que ce soit, pas plus qu’il n’authentifiera une contrevérité flagrante. Le public n’est dupe qu’un temps.
On lit en encadré sur le bulletin municipal :
« Les travaux sur le site de Loulié permettent désormais de confirmer sans risque d’erreur, que la dernière bataille conduite par César et rapportée au livre VIII du Bellum Gallicum (sic) s’est bien déroulée sur les flancs du plateau du Puy d’Issolud, sur les bords de la dordogne.»
Confirmer sans risque d’erreur en créant un scénario adapté à ce seul site, en éliminant les points majeurs qui en sont absent, en déplaçant au gré des besoins les éléments présents (ou souvent manquants) mais positionnés de façon incohérente, le tout sur les bords de la Dordogne qui sont à plus de 1500m de là… cela ressemble à une farce de collégien, indigne de scientifiques de haut niveau.
On peut lire également dans le texte cette incroyable énormité :
« Il est trop rare que l’archéologie permette la mise en évidence d’autant d’éléments patents et concordants… »
!… Si Jean Pierre GIRAULT (et ceux qui se servent de ses résultats) voulait prouver que le Puy d’Issolud ne peut pas avoir été Uxellodunum, il ne s’y prendrait pas mieux!
Un cas d’école.
Points incontournables pour la localisation d’Uxellodunum…
Uxellodunum doit être une ville : Pech de Salut, devenu Puy d’Issolud vers la fin du XIXème, ne l’a jamais été.
Capdenac le fut de tous temps.
Uxellodunum doit être défendable par 2000 hommes. Impossible au Puy d’Issolud,
réel à Capdenac (plus de 12 sièges l’attestent)
Fermé par des ouvrages : Semblent inexistants à Puy d’Issolud,
Vestiges (très rares et quasiment détruits hélas) existants à Capdenac
Imprenable autrement que par un siège : Faux pour Issolud,
réel et maintes fois prouvé à Capdenac.
Entouré par une seule vallée… : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
…où coule une seule rivière : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
L’unique rivière est indétournable : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
L’unique rivière coule à la racine du mont supportant l’oppidum : Faux à P. d’Issolud, vrai à Capdenac
L’oppidum est escarpé de toutes parts… : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
… sauf en un « isthme » de 100m : Faux à P. d’Issolud,
vrai à Capdenac
Frondeurs et machines de guerre sont postées sur l’autre rive pour en interdire l’accès aux Gaulois. Impossible à P. D’Issolud,
possible à Capdenac
On doit trouver ;
Trois camps romains : Non retrouvés à P. d’Issolud,
reconnus à Capdenac
Trois camps plus élevés que la ville : Totalement impossible à P. d’Issolud,
réel à Capdenac
Un camp au moins, d’où l’on peut encourager de la voix les travaux et combats : Impossible à P. d’Issolud,
Réel à Capdenac
Des contrevallations : Non retrouvées à P. d’Issolud,
vestiges existants à Capdenac
Une fontaine abondante… : Discutable et incohérente à P. d’Issolud,
existante et en place à Capdenac
…jaillissant au pied du mur de la ville… : Faux à P. d’Issolud,
en place à Capdenac.
…prés de l’espace de 100m laissé libre par le circuit de la rivière : Faux à P. d’Issolud, réel à Capdenac
Une terrasse (agger) bâtie à 120m maximum de la fontaine : Non retrouvé à P. d’Issolud, vestiges en place à Capdenac
Une pente praticable d‘environ 120m entre la fontaine et l’agger… : Impossible à P. d’Issolud, (environ 80% !!)
réel à Capdenac
… avec possibilité d’y faire rouler des tonneaux enflamés… : Impossible à P. d’Issolud, réel à Capdenac
… et d’y combattre aisément pour les Gaulois : Impossible à P. d’Issolud, réel à Capdenac
… des galeries de détournement de la source : Présentes possiblement à P. d’Issolud, réelles en activité à Capdenac le Haut
des galeries cuniculi menant à la source gauloise : Absentes à P. d’Issolud,
encore en activité à Capdenac
…des vestiges de combat : disproportionnés à P. d’Issolud,
jamais recherchés à Capdenac le Haut
…des vestiges de sols rubéfiés : Importants à P. d’Issolud,
présents à Capdenac le Haut
Probablement et par déduction logique on doit trouver :
Une galerie de dérivation ou drain en activité résultant du détournement de la fontaine : non retrouvée à P. d’Issolud,
encore en activité à Capdenac
Une autre fontaine résultant du détournement des eaux de la première : inexistante à P. d’Issolud,
encore en activité à Capdenac
La fontaine Gauloise doit être accessible depuis l’intérieur des murs de la ville (faute de quoi, les machines romaines n’avaient pas raison d’être) : Impossible à P. D’issolud,
réel à Capdenac
… des fouilles systématiques sur les lieux présumés des combats à l’entour des fontaines : plusieurs dizaines d’années à P. fd’Issolud, toujours interdites à Capdenac le Haut
Toponymie, à qui l’on peut faire dire tout et n’importe quoi : Puy d’Issolud ressemblerait à Uxellodunum ? Pech de Salut ressemble-t-il à Uxellodunum ?
En archéologie comme ailleurs se pose le même problème récurrent, concernant la crédibilité des experts. L’exemple de Vayrac est significatif.
Il semble inacceptable que ces dits experts, faisant donc autorité, (dont Michel Vaginay, directeur du SRA de Toulouse) n’aient jamais pris en compte les données intégrales de Capdenac le Haut et n’aient considéré qu’une seule et unique partie du problème d’Uxellodunum : Loulié.
Il semble inacceptable de la part de scientifiques, qu’aucun examen comparatif équitable n’ait été mis en place entre les deux sites loulie et Capdenac.
Les services de l’Archéologie de la DRAC de Midi Pyrénées se sont comportés non pas en voulant résoudre le problème de la localisation d’Uxellodunum, mais en mettant tous les moyens en œuvre afin de prouver qu’il est à Puy d’Issolud, excluant totalement Capdenac et bricolant texte et terrain pour les rendre en pale conformité avec le texte latin.
Au regard de démonstrations aussi aventureuses, on peut raisonnablement se poser des questions sur les affirmations archéologiques importantes qui reposent sur des éléments encore plus faibles que ceux présents à Loulié.
Ce faisant, après de telles incohérences, il semble malvenu que l’on puisse considérer les tenants d’une autre thèse, comme des fumistes ou de doux rêveurs.
On est également en droit de se demander, encore une fois : pourquoi le site de Capdenac, qui possède tous les éléments topographique et les vestiges en concordance avec le récit d’Hirtius, sans adaptation ni aménagement, est rejeté de façon arbitraire et ses partisans méprisés par cette autorité archéologique toulousaine.
Il semble de plus en plus évident que d’autres intérêts se cachent derrière un tel acharnement à vouloir à tous prix imposer un Uxellodunum à Puy d’Issolud… cet Uxellodunum que le terrain vayracois lui-même refuse depuis plus de 140 ans.
Il est fort regrettable qu’en agissant ainsi, on gèle soigneusement la recherche de ce qui s’est réellement passé au Ier siècle avant notre ère, autour de ce lieu archéologique de grand intérêt qu’est le site de Loulié, les éléments des dernières années de fouilles ayant incontestablement révélé en ce lieu, une activité très importante au début de la période gallo-romaine. Eléments révélés grâce à une méthode imparable : celle de les avoir recherchés !
Pour conclure, je ne peux taire cette explication magistrale et savoureuse d’un des intervenants à la formation au diplôme de guide conférencier des villes et pays d’art et d’histoire (organisée par la DRAC de Midi Pyrénées). Explication qui n’est pas un cas isolé. Ce respectable conférencier, agrégé d’histoire, déclara (hors sujet du reste) à ses 20 étudiants en préambule de son exposé du 9 mai 2006 à Cahors,:
« Uxellodunum est une invention idiote postérieure à la Guerre des Gaules.
En voici deux preuves formelles : D’une part il n’existe pas, et d’autre part, mon ami Jean Marie PAILLIER a prouvé qu’il était bien à Puy d’Issolud. »
J’ai quitté le cours… (et abandonné le stage en disant que j'avais autre chose à faire que d'entendre des conneries....)
Allez, arouar, Régis NAJAC Mai 2006 / février 2009
Un témoignage réputé authentique,
On en recherche les éléments.
On en trouve d’autres différents.
On réécrit donc un autre scénario en accord avec les éléments trouvés
en réfutant le premier témoignage.
Même un chien qui se mord la queue s’arrête dès que ça fait mal.
L’archéologie, non !
Nous sommes le22 juin 2014……………………………………..
- Régis NAJAC
- Colonne du forum
- Messages :7816
- Inscription :28 mai 2008 20:
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
Tè j'en ai retrouvé un....
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
il y à bien un jour où la vérité, la vraie triomphera... les équipes changent, les gens sont remplacés. et même des fois ça arrive, la bêtise fait à place à l'intelligence.
dites à un homme qu'il y y à de la vie sur d'autre planètes, il vous croira sur parole. dite lui de faire attention à la peinture fraiche, et il y touchera pour voir si c'est vrai...
dites à un homme qu'il y y à de la vie sur d'autre planètes, il vous croira sur parole. dite lui de faire attention à la peinture fraiche, et il y touchera pour voir si c'est vrai...
- Régis NAJAC
- Colonne du forum
- Messages :7816
- Inscription :28 mai 2008 20:
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
1: ça c'est de la science fiction...souvent........sherwood a écrit : 1 il y à bien un jour où la vérité, la vraie triomphera... les équipes changent, les gens sont remplacés. et même des fois ça arrive, la bêtise fait à place à l'intelligence.
2 dites à un homme qu'il y y à de la vie sur d'autre planètes, il vous croira sur parole. dite lui de faire attention à la peinture fraiche, et il y touchera pour voir si c'est vrai...
2: mais ça c'est fameux! cher sherwood!!!! Fameux !
- isabelle Lerquet
- pilier du forum
- Messages :2785
- Inscription :03 mai 2013 13:
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
Demain je fzis un tirae papier de ton post avec celui sur les deux monnaies.
Merci Régis
Merci Régis
- isabelle Lerquet
- pilier du forum
- Messages :2785
- Inscription :03 mai 2013 13:
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
Demain je fzis un tirae papier de ton post avec celui sur les deux monnaies.
Merci Régis
mais je pense sincèrement que peu d'officiels s'aventureront à reconnaître Capdenac...leurs carrières.sont en jeu...
Merci Régis
mais je pense sincèrement que peu d'officiels s'aventureront à reconnaître Capdenac...leurs carrières.sont en jeu...
- Régis NAJAC
- Colonne du forum
- Messages :7816
- Inscription :28 mai 2008 20:
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
Ben oui, je sais et puis ils sont en fin de carrière.................. Mais pour tes gamins j'ai tout en "épisodes".... avec photos et CD!!!!isabelle Lerquet a écrit :Demain je fzis un tirae papier de ton post avec celui sur les deux monnaies.
Merci Régis
mais je pense sincèrement que peu d'officiels s'aventureront à reconnaître Capdenac...leurs carrières.sont en jeu...
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
après uxellodunum,
voici les forfaitures de historiens sur le visage de Vercingétorix...
en fouinant sur le net, je suis tombé sur Vercingétorac, qui serait apparenté à un Najacois bien sympathique
la ressemblance est frappante

bon OK je ne le referai plus et je sors
(quoi que... ça me fait tellement marrer qu'il n'est pas impossible que je frappe encore, en fonction de l'actualité)

voici les forfaitures de historiens sur le visage de Vercingétorix...
en fouinant sur le net, je suis tombé sur Vercingétorac, qui serait apparenté à un Najacois bien sympathique

la ressemblance est frappante



bon OK je ne le referai plus et je sors



(quoi que... ça me fait tellement marrer qu'il n'est pas impossible que je frappe encore, en fonction de l'actualité)


Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
j'en ai acheté un cet après midi à 7 euros, je devrais l'avoir dans la semaineRégis NAJAC a écrit :Tè j'en ai retrouvé un....
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html

- Régis NAJAC
- Colonne du forum
- Messages :7816
- Inscription :28 mai 2008 20:
Re: L'affaire Uxellodunum et le SRA de Toulouse
Ouah!!!! le bol ! ! !hugo5282 a écrit :j'en ai acheté un cet après midi à 7 euros, je devrais l'avoir dans la semaineRégis NAJAC a écrit :Tè j'en ai retrouvé un....
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html
Isa est tombée sur u mec qui le revendait à 90€ !!! Pitaing ça prend de la valeur mes trucs!!!! (y'a une erreur sur ce bouquin au sujet d'une datation au carbone 14 d'une brique, en fait c'est pas la brique qui fut analysée bien entendu, mais les végétaux qui étaient dans le "ciment" adhérent.)