Sites sous autoroutes...
Publié : 10 juin 2015 21:
Extrait d'un dossier venant d'un archéologue, à propos du tracé de l'autoroute A-20 (section Montauban Cahors) :
« Dans le cas d'un tracé linéaire tel que celui de l'autoroute A-20 (section Montauban Cahors) (...), un peu plus de 300 hectares ont été sondés mécaniquement. 37 sites ont été découverts. (…) seuls 12 sites ont donné lieu à une véritable opération de fouille. »
Conclusion : 25 sites sur 37 n'ont pas été fouillés, soit plus des 2 tiers ! Et encore, c'était avant les années 2000 et donc avant la crise !
Je comprends tout à fait les problèmes de l'archéologie préventive, et je sais qu'on ne peut pas tout fouiller, mais bon, l'action intelligente aurait été d'autoriser les amateurs ou detectoristes à « travailler » sur ces 25 sites et d'en tirer ce qui était possible plutôt que de les abandonner sous le bitume. Et gratuitement en plus ! (bénévole = passionnés). Je suis sur que certains archeo, des vrais, auraient été ravis d'encadrer ces amateurs pour faire du bon boulot. Mais les décideurs du patrimoine croient encore qu'il vaut mieux taper sur tous les detectoristes du dimanche sous prétexte qu'une minorité revend ses trouvailles sur le net. Croyant protéger le patrimoine, ces pseudos-dirigeants mentent et accélèrent au contraire la destruction et la perte de celui-ci...
Heureusement que l'Angleterre montre que l'exemple de la collaboration marche très bien !
(j’attends toujours qu'on me montre des études prouvant que le système anglais ne marche pas, mais ça ne vient décidemment pas!)
« Dans le cas d'un tracé linéaire tel que celui de l'autoroute A-20 (section Montauban Cahors) (...), un peu plus de 300 hectares ont été sondés mécaniquement. 37 sites ont été découverts. (…) seuls 12 sites ont donné lieu à une véritable opération de fouille. »
Conclusion : 25 sites sur 37 n'ont pas été fouillés, soit plus des 2 tiers ! Et encore, c'était avant les années 2000 et donc avant la crise !
Je comprends tout à fait les problèmes de l'archéologie préventive, et je sais qu'on ne peut pas tout fouiller, mais bon, l'action intelligente aurait été d'autoriser les amateurs ou detectoristes à « travailler » sur ces 25 sites et d'en tirer ce qui était possible plutôt que de les abandonner sous le bitume. Et gratuitement en plus ! (bénévole = passionnés). Je suis sur que certains archeo, des vrais, auraient été ravis d'encadrer ces amateurs pour faire du bon boulot. Mais les décideurs du patrimoine croient encore qu'il vaut mieux taper sur tous les detectoristes du dimanche sous prétexte qu'une minorité revend ses trouvailles sur le net. Croyant protéger le patrimoine, ces pseudos-dirigeants mentent et accélèrent au contraire la destruction et la perte de celui-ci...
Heureusement que l'Angleterre montre que l'exemple de la collaboration marche très bien !
(j’attends toujours qu'on me montre des études prouvant que le système anglais ne marche pas, mais ça ne vient décidemment pas!)