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Le forum de la detection de metaux
fonette
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Message par fonette » 29 juil. 2015 16:

pour les amateurs d'egnimes :
1) Le lac Saint-Andéol, sacré depuis la nuit des temps et déjà mentionné comme site païen au 6e siècle par Grégoire de Tours, est constitué par une retenue d'eau d'altitude qui s'est naturellement aménagée, peu à peu, dans les restes d'un très ancien cratère de volcan du plateau d'Aubrac.
Saint Grégoire de Tours (539-594), dans son 'Histoire ecclésiastique des Francs' dit que, depuis un temps immémorial, se réunissent sur les rives, chaque année, le deuxième dimanche de juillet, de 4 000 à 5 000 personnes, pour adorer le dieu des eaux, se baigner, festoyer et jeter dans le lac des denrées comestibles, de la fourme, des toisons de mouton, des pièces de cuivre, d'argent et d'or...
On y jeta ainsi des offrandes précieuses jusqu'au 19e siècle et les archéologues de tous les temps ont rêvé à ce qu'ils pourraient découvrir dans les vases de cette retenue qui ne fut jamais curée. Il fut même question, sous le règne de Louis XIV, d'assécher le lac pour le fouiller.
En quelques siècles, le lac a baissé de niveau, ce qui fait que ses anciennes rives constituent aussi des emplacements potentiels de recherche.
Un peu plus loin où se dresse une croix, on a reconnu les traces d'un temple antique.

2) François Athanase de Charrette de la Contrie fut l'un des plus grands chefs de la rébellion royaliste vendéenne.
En 1795, les anglais lui firent parvenir par le port de St-Jean-de-Monts un trésor composé de 6 000 louis d'or. Quelques mois plus tard ce sont 22 000 dollards américains qui lui sont acheminés de la même manière.
Que sont devenues toutes ces pièces de monnaie ?
Une partie se trouverait cachée dans le hameau de Montorgueil près de Le Poiré-sur-Vie où Charrette tint sont dernier campement. Un autre dépôt serait enfoui dans les caves de sa maison à Belleville-sur-Vie. On parle aussi d'un tonneau d'or caché dans un puits de la forêt de Gralas près des Brouzils, d'une malle pleine de valeurs enterrée dans bois proche des Gats, d'or enfouis en forêt de Touvois...

3) En 1791, les moines de l'abbaye d'Orval furent mis dans la confidence de la fuite de Louis XVI vers Montmédy. Ils reçurent en dépôt une partie de la fortune que le roi destinait à l'ornementation de sa future résidence. La fuite avorta à Varennes et c'est à Orval que Bouillé, son investigateur, se réfugia.
Mais en 1793, les républicains envahirent les lieux que les moines quittèrent d'urgence après avoir enfouis les deux trésors, le leur et celui du roi Louis XVI, dans leur domaine de Gérouville.

4) En 1792, les commissaires révolutionnaires de Chambéry se portèrent en la voisine abbaye de Tamié pour y saisir, en vertu d'un décret de la Convention, tous les métaux précieux qu'elle contenait.
Les moines leur firent bon accueil pendant leur mission. Un si bon accueil qu'ils parvinrent à les saouler du vin de frais tonneaux hâtivement défoncés pour la circonstance.
Pendant que ces commissaires cuvait leur vin, les moines s'échappèrent emmenant avec eux le trésor de l'abbaye. Le magot fut caché dans la région, sans doute dans une dépendance de l'abbaye car, en ce temps, on ne pouvait aller loin, ainsi chargé, sans se faire remarquer. Il ne réapparut jamais...
De nos jours, l'abbaye est occupée par des moines trappistes. Il y fabrique d'ailleurs un fromage très renommé en Savoie.

5) Le bandit Mandrin (1725-1755) s'était attaché à piller systématiquement les biens et le numéraire des Fermes générales. Itinérant, il avait pris l'habitude de cacher ses butins dans des endroits qu'il nommait 'ses coffres-forts'. Plusieurs d'entre eux ont été localisés.
Ainsi, une cassette serait encore enterrée dans le jardin de sa maison natale à Saint-Etienne-de Saint-Geoirs (Isère). A Verel-de-Montbel (Savoie), il fora une cache dans les hautes roches qui entoure le village et y glissa une bourse remplie de pierres précieuses. Il enterra 25 000 livres en or en pleine forêt du Vercors là où Mandrin aimait à prendre ses quartiers. Lors de sa dernière chevauchée, il fut contrait de dissimuler à une lieue au-dessus d'Ambert (Puy-de-Dôme) le précieux chargement de quatre de ses chevaux qui, exténués, ralentissaient la course. On parle aussi de caches aménagées dans le vieux château de Rochefort (Savoie) où il fut capturé en 1755 avant d'être exécuté.

6) En 1720 sous la Régence, l'exécution à Nantes du marquis de Pontcallec mettait fin à une tentative de soulèvement soutenue par la petite noblesse bretonne et visant à renverser le Régent au profit de Philippe V d'Espagne.
Le 2 novembre 1719, Pontcallec reçoit pour sa participation à l'affaire, 9 000 livres en louis d'or de France et des pièces d'Espagne rondes et carrées, enfermées dans un sac en toile. Le trésor est partagé entre les différents conjurés qui tous, certains de bientôt diriger une nouvelle Bretagne, misaient gros et y avaient ajouté leur propre fortune. A ce trésor s'en additionnait un autre, reçu directement de l'ambassadeur d'Espagne quelques mois plus tôt, soit 30 000 livres en or.
Mais voilà, c'est sans tenir compte de la contre-offensive des troupes royales et de leur supériorité. Dès lors Philippe V d'Espagne se désintéresse du sort de la Bretagne.
Le 28 décembre 1719, Pontcallec est reconnu, malgré son déguisement de paysan, et arrêté au presbytère de Lingnol. Début 1720, d'autres conjurés dont Moyne de Talhoüet, du Couëdic, Montlouis, se basant sur de fausses rumeurs de clémence, se constituent prisonniers. Tous furent jugés, condamnés et exécutés.
Mais, qu'est devenu l'or des insurgés ?
Le château de Pontcallec reste le point le plus propice à une recherche. Il n'en reste cependant plus que les caves et les douves, ainsi que quelques murailles. Une partie du trésor pourrait aussi avoir été enfouie au manoir Lourmois, à 2 km de Nivillac. Maintenant une ferme entourée de maisons abandonnées, autrefois c'était le quartier général de la petite armée de Pontcallec. Il est probable qu'une partie de l'or se trouve là, entre des pierres disjointes ou dans la terre.
De l'or pourrait aussi se trouver près de village de Crac'h, au château de Kergurione, dont il ne reste que des ruines. Ce château fut le premier lieu de rencontre des conjurés. De plus, c'est aussi là qu'arrivèrent les 30 000 livres en or. Après l'insurrection avortée de Pontcallec, les chefs des conjurés se retrouvèrent au château de Kergrois à Rémugnol. Il peut là aussi y avoir de l'or.

7) En 1661 le village de Falvy fut envahi par les Espagnols.
Pour protéger la cloche de leur église des envahisseurs, les habitants l'immergèrent dans l'étang voisin. Une inscription gravée en haut d'un des murs de l'église en témoigne. En effet on peut y lire : 'En l'an de grace 1661, la grosse cloche de Falvi a été 'vasé' (orthographe de l'époque).
La tradition raconte qu'on entend encore tinter la mystérieuse cloche...

8) C'est parce qu'il espérait pouvoir acheter son élection en tant que pape que le chancelier Antoine du Prat avait accumulé dans un caveau secret de son château de Nantouillet quelques 400 000 écus cachés dans des tonneaux.
La révélation à François 1er de l'existence de cette fortune le rendit suspect et fut cause de sa disgrâce.
Il mourut en 1535. Aussitôt le roi investit son château, tous les biens du chancelier furent saisis mais son trésor resta introuvable.
Le château de Nantouillet repose sur un système complexe de souterrains où fort probablement... repose les tonneaux d'or.

pffffffffffffff !!!! nul celui la !!!!! il aurait pu l'enterrer a issoire !!!!! Antoine Duprat, né à Issoire le 17 janvier 1463 et mort à Nantouillet le 9 juillet 1535

9 )Une abbaye à l'histoire mouvementée... 4 trésors y seraient enfouis !!!
D'abord une statue en or représentant Saint Philibert (617 – 684), fondateur de l'abbaye de Jumièges et de Noirmoutier ; elle serait enterrée près de l'if du cloître encore debout de nos jours.

Le second trésor serait des pièces d'or provenant de la rançon que les Anglais avaient exigé contre la libération de Jean le Bon capturé à Poitiers en 1356. Aprenant la mort du Roi, les moines auraient enterré ce trésor dans les grottes 'des Trous-Fumeux' ou des 'Trous-de-Fer'.

Le troisième trésor sont les cloches de Jumièges enterrées par les moines durant la Révolution Française près de l'abbaye au lieu dit 'Fosse-Piquet'.

Quant au quatrième trésor, on recherche toujours la cassette de bijoux d'Agnès Sorel (1422-1450) favorite de Charles VII. Craignant d'être assassinée, elle l'aurait murée quelque part dans le château du Mesnil-sous-Jumièges.

10 )La tradition orale veut qu'en 1307, sachant son arrestation imminente, Jacques de Molay, le dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple aurait confié le trésor et les archives des Templiers à son neveu Ginchard de Beaujeu. Celui-ci aurait alors dissimulé le trésor dans une des salles de son château d'Arginy près de Charentay... La forteresse est à présent en ruine et le trésor n'a jamais été retrouvé.

11 )C'est la cupidité qui perdit Richard Coeur de Lion. En 1199, il vint mettre le siège devant la citadelle de Châlus, tenue par un des ses féaux, Adhémar de Limoges. Un important trésor antique, une sorte de retable en or massif pour certains historiens ou des statues romaines également en or massif pour d'autres, avaient été découverts dans les champs entourant la ville. En droit féodal, ce trésor devait revenir au suzerain de la terre, donc à Richard. Lors du siège, le roi d'Angleterre fut mortellement frappé par un carreau d'arbalète tiré des remparts. Entre-temps, le trésor fut à nouveau caché et les soldats de la garnison de Châlus furent tous pendus pour avoir organisé la soustraction du trésor.
En 1963, un paysan des environs de Châlus découvrit, en labourant son champ, des monnaies antiques, fort probablement les économies de quelques riches propriétaires Gallo-Romain. Cette trouvaille ne fit que relancer l'affaire du trésor de Châlus. Les historiens pensent que le retable serait toujours caché là où Adhémar de Limoges le fit murer pour le protéger des assauts des Anglais, quelque part dans les ruines du vieux château de Châlus. Ou alors peut-être que le retable serait enfoui au lieu-dit Loriot là, où quelques monnaies antiques ont été découvertes et sont encore à découvrir.



bon, j'arrete !!!

JANUS31
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Trésors....

Message par JANUS31 » 30 juil. 2015 15:

Salut,
Ces histoires de trésors enfouis nous font tous rêver, mais en aucun cas elles ne sauraient être des pistes pour nos chères recherches, elles sont toutes basées sur d'anciens racontars qui, transmis de bouche à oreilles au cours des veillées au coin du feu, ont pris valeurs de vérités qui ne sont hélas que coquecigrues...
Les recherches "au hasard" sont infiniment plus fructueuses et gratifiantes.

A+

Janus

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