Loi Patrimoine (épilogue)
Publié : 02 avr. 2016 21:
Les députés ont adopté en deuxième lecture la nouvelle loi Patrimoine. Extrait ci-dessous :
Propriété des biens mobiliers
Les députés ont prévu que, dans un délai de 5 ans après promulgation de la future loi, le gouvernement devra réaliser une évaluation des conséquences de la reconnaissance de l’appartenance à l’Etat des biens archéologiques mobiliers découverts fortuitement (reconnaissance introduite par le texte initial du gouvernement). Evaluation qui devra être publiée au plus tard un an après le début de sa mise en oeuvre. Pour l’Assemblée nationale, il s’agit d’une disposition de prudence compte tenu des réserves émises par certains parlementaires qui craignent que ce nouveau régime de propriété ne dissuade certains inventeurs de déclarer leurs découvertes à l’Etat.
Le seul effet des courriers envoyés aux députés est la mise en place d'une évaluation des conséquences au bout de... cinq ans, et cela, pendant un an !
C'est évidemment une pure vue de l'esprit puisqu'il sera extrêmement difficile d'évaluer les non-déclarations qui, par définition, ne seront pas connues.
Enterré le PAS/Treasure Act français, circulez y'a plus rien à voir, rendez-vous dans six ans...
Propriété des biens mobiliers
Les députés ont prévu que, dans un délai de 5 ans après promulgation de la future loi, le gouvernement devra réaliser une évaluation des conséquences de la reconnaissance de l’appartenance à l’Etat des biens archéologiques mobiliers découverts fortuitement (reconnaissance introduite par le texte initial du gouvernement). Evaluation qui devra être publiée au plus tard un an après le début de sa mise en oeuvre. Pour l’Assemblée nationale, il s’agit d’une disposition de prudence compte tenu des réserves émises par certains parlementaires qui craignent que ce nouveau régime de propriété ne dissuade certains inventeurs de déclarer leurs découvertes à l’Etat.
Le seul effet des courriers envoyés aux députés est la mise en place d'une évaluation des conséquences au bout de... cinq ans, et cela, pendant un an !
C'est évidemment une pure vue de l'esprit puisqu'il sera extrêmement difficile d'évaluer les non-déclarations qui, par définition, ne seront pas connues.
Enterré le PAS/Treasure Act français, circulez y'a plus rien à voir, rendez-vous dans six ans...