Hello toutezétous.
Les méandres du Net ont digéré un article qui devait être publié sur le dernier numéro de notre magazine favori : Monnaies et Détections (Août Septembre 2008). Il n’est jamais parvenu à la rédaction, pour des raisons mystérieuses autant que bizarroïdes et biscornutes…. Attendu qu’il n’est pas possible de le diffuser sur le prochain, ni sur le suivant (pour une raison que seuls les heureux lecteurs de cette excellentissime revue comprendront en Octobre) voici donc sur la toile, en accord avec notre Gilou, l’article dont au sujet duquel vous avez échappé !(voir message suivant)
Il peut être imprimé et rajouté en supplément gratuit dans le numéro qui en fut démuni !!!
Merci le forum !
Arouar,
Rx.
Article manqué de Monnaies et Détections
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Régis NAJAC
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Régis NAJAC
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Re: Article manqué de Monnaies et Détections
La boite à sous.
Chouette, le serpent qui voit m’est arrivé ! Souvent rêvé, longtemps espéré, enfin dans la boite aux lettres. Et puis ça tombait bien, une recherche de trésor bien réelle nous échoyait qui nécessiterait peut-être l’appui de la machine à explorer les trous. En cet Avril pluvieux et humide, ce petit rayon de soleil allait donc éclairer les interstices d’une cave médiévale à magot, avec pilier et amorce de souterrain.
Sens-tu la fébrilité ? Mesures-tu la trépignance ? Moi voui !
Bon, c’était en centre ville d’une Bastide Royale du Rouergue, dont au sujet de laquelle pas mal de trésors monétaires y furent découverts et notamment un dans chaque maison mitoyenne de ladite, sans compter plusieurs autres dans la même rue. Nous n’avons pas pu avoir beaucoup de détails sur ces découvertes, lesquelles datent un peu et n’ont pas laissé de précisions tangibles. Une chose est certaine : un trésor est reconnu existant et non découvert, quelque part dans ce vieux bâti. Des travaux ayant remis à neuf les étages, il ne reste que la cave. Elle est encore encombrée d’une épaisseur de gravats, charbons et autres, sur 80cm environ. Accord est conclu avec les propriétaires des lieux, accord classique s’il en est : partage en cas de découverte et gratuité des recherches si chou blanc.
Le dimanche dit, nous arrivons sur place avec l’ami Alain, et les copains XP et Fisher escortés par le petit boîtier rouge emmanché d’un long cou, lové dans sa valise neuve.
L’escalier d’accès à la cave est particulièrement raide et glissant, bien dans l’ambiance des années 1300 et quelques… Nous songeons avec un brin de malice au nombre impressionnant de valdingues qui ont du émailler la vie de cette volée de marches. Volée ? Le mot est juste !
Bref, Quelques braves trous parsèment le sol de cette superbe salle voûtée, témoins stériles des recherches récentes effectuées par les propriétaires des lieux, bien décidés à en découdre avec « The » trésor !
Ben, y’a plus qu’à chercher…
Lot courrant (sans e) de tout prospecteur, une quantité de débris de ferrailles diverses et autre reliefs moins reluisants sont d’abord extirpés du sol charbonnesque, gravatique et plâtreux. Quelques piécettes très corrodées, petits morceaux de cuivre ou bronze informes et bouffées par l’acidité du sol, bref, le contingent de toute cave ayant connu tant d’années d’usages multiples. Deux double tournois acnéiques, un 10ct Napo. itou, bref, peu de solide. Par terre fait, nous « attaquons » les murs. Sons secs aussi (t’as vu, j’ai mis « aussi » après) indiquant force pointes de ferraille enfoncées dans ou entre les pierres, mais pas de ce « ping » à montée d’adrénaline. Point de tonalité dans les aigus ni d’affolement du vu mètre vers le haut. Un son important et régulier tout le long du mur du fond, nous indique bien la présence d’une canalisation en fonte ou en plomb, mais nous sommes en cet endroit, presque sous la rue, ou au moins sous le trottoir. L’amorce de souterrain, ne nous donne rien de mieux, encore qu’il nous est impossible d’y pénétrer dans les tenues que nous arborons. Une combinaison de spéléo, est impérative tant la boue est collante et le plafond bas. C’est une sorte de boyau en plein cintre de quelques 60cm de haut et de trois mètres de long. Cache-t-il une sépulture, le dépôt tant convoité ? Va savoir! Impénétrable en l’état, on en reparlera.
Cependant que j’y prépare mes fringues à une sévère tournée de machine à laver, le gars Alain m’interpelle d’un chant mélodieux avec égrenage de noms d’oiseaux, onomatopées et flopée fleurie digne d’un Cripia qui Abelle (euh, là, il faut un minimum de culture duodénonesque, mais bon, y’a bien un pote qui t’expliquera !). Un son ? Voui ! « LE » son. En effet, nos deux appareils sont formels et nous laissent augurer du chouette ! Difficile de localiser exactement toutefois, les recoins ogives et angles n’autorisent pas de ciblage très précis. Mais, bon, c’est par là. Les propriétaires des lieux sont fébriles et n’osent… Le signal provient du chapiteau du pilier central, là ou un mur a été appuyé contre lui. A cet endroit, les pierres sont petites, assez régulières et les joints noircis au charbon ou autre coulée noire. Nous forons le joint d’une d’elle afin de glisser la tête du cher reptile voyeur. Silence…
Ollé, Euréka, Joie, Noël ! et toutes ces sortes de choses chères aux auteurs de BD ! Assez distinctement, le petit écran nous dévoile bel et bien des pièces de monnaie. Elles semblent de deux couleurs, argent et or, reposant dans une sorte de boite ronde sans couvercle. Curieux. Pas facile à définir mais bien réel.
Nous enlevons proprement deux des pierres afin d’atteindre le but.
Ben là, mes gueux, s’il m’est arrivé des turpitudes très turpes, des couillonnades très nades, des pitreries, facéties et autres bouffonneries de haut vol, mais là : Hallucinant !
Que je te dise. Il s’agit bien d’une boite ronde de 14cm de diamètre et 4cm de hauteur, toute pleine de pièces blanches et or… mais je défie n’importe quel détecteur de sonner avec ces monnaies ! Rage et foutrerie, des pièces en plastique mou ! Des reproductions de francs des années 60 à 65. Honte déception et tout le fourbi ! C’est la boite et sa rondeur qui avait si tant bien fait sonner nos poiles et See Snake s’est bien fait avoir aussi ! Encore que peut-être qu’avec un peu d’habitude on aurait pu s’apercevoir avant de la méprise. Mais dans le feu de l’action, la ferveur aidant… L’efficacité de l’outil est toutefois indéniable et quelques exercices « in situ » doivent permettre d’en tirer un réel parti. De plus, avec la proximité de la probable canalisation, nous n’aurions certainement pas dégagé les pierres, le signal était discontinu à cet endroit, certes, mais sans la caméra nous aurions sûrement laissé tomber. Après tout, ça aurait très bien pu être un dépôt parfaitement réel…
Donc, dans les années 60/70, ou plus tard, un garnement (ou un joli plaisantin) a caché son trésor et c’est nous avec nos supers outils et appareils au top, qui l’avons retrouvé ! Et histoire de bien poinçonner la farce, ça ne s’invente pas : une marque sur le tour de la boite indique « Robert POUJOL à Montcuq » !!! Une boite de pruneaux ! Si, si !
Y’a des jours…
Le vrai trésor, quant à lui, dort toujours dans un recoin de cette cave. Un déblai du sol est prévu…une nouvelle prospection sera alors réalisée. Espérons que cette fois l’article sur Monnaies sera plus…, comment dire…, plus sonnant, et même, tè : trébuchant !
Allez, Arouar.
Régis NAJAC
Chouette, le serpent qui voit m’est arrivé ! Souvent rêvé, longtemps espéré, enfin dans la boite aux lettres. Et puis ça tombait bien, une recherche de trésor bien réelle nous échoyait qui nécessiterait peut-être l’appui de la machine à explorer les trous. En cet Avril pluvieux et humide, ce petit rayon de soleil allait donc éclairer les interstices d’une cave médiévale à magot, avec pilier et amorce de souterrain.
Sens-tu la fébrilité ? Mesures-tu la trépignance ? Moi voui !
Bon, c’était en centre ville d’une Bastide Royale du Rouergue, dont au sujet de laquelle pas mal de trésors monétaires y furent découverts et notamment un dans chaque maison mitoyenne de ladite, sans compter plusieurs autres dans la même rue. Nous n’avons pas pu avoir beaucoup de détails sur ces découvertes, lesquelles datent un peu et n’ont pas laissé de précisions tangibles. Une chose est certaine : un trésor est reconnu existant et non découvert, quelque part dans ce vieux bâti. Des travaux ayant remis à neuf les étages, il ne reste que la cave. Elle est encore encombrée d’une épaisseur de gravats, charbons et autres, sur 80cm environ. Accord est conclu avec les propriétaires des lieux, accord classique s’il en est : partage en cas de découverte et gratuité des recherches si chou blanc.
Le dimanche dit, nous arrivons sur place avec l’ami Alain, et les copains XP et Fisher escortés par le petit boîtier rouge emmanché d’un long cou, lové dans sa valise neuve.
L’escalier d’accès à la cave est particulièrement raide et glissant, bien dans l’ambiance des années 1300 et quelques… Nous songeons avec un brin de malice au nombre impressionnant de valdingues qui ont du émailler la vie de cette volée de marches. Volée ? Le mot est juste !
Bref, Quelques braves trous parsèment le sol de cette superbe salle voûtée, témoins stériles des recherches récentes effectuées par les propriétaires des lieux, bien décidés à en découdre avec « The » trésor !
Ben, y’a plus qu’à chercher…
Lot courrant (sans e) de tout prospecteur, une quantité de débris de ferrailles diverses et autre reliefs moins reluisants sont d’abord extirpés du sol charbonnesque, gravatique et plâtreux. Quelques piécettes très corrodées, petits morceaux de cuivre ou bronze informes et bouffées par l’acidité du sol, bref, le contingent de toute cave ayant connu tant d’années d’usages multiples. Deux double tournois acnéiques, un 10ct Napo. itou, bref, peu de solide. Par terre fait, nous « attaquons » les murs. Sons secs aussi (t’as vu, j’ai mis « aussi » après) indiquant force pointes de ferraille enfoncées dans ou entre les pierres, mais pas de ce « ping » à montée d’adrénaline. Point de tonalité dans les aigus ni d’affolement du vu mètre vers le haut. Un son important et régulier tout le long du mur du fond, nous indique bien la présence d’une canalisation en fonte ou en plomb, mais nous sommes en cet endroit, presque sous la rue, ou au moins sous le trottoir. L’amorce de souterrain, ne nous donne rien de mieux, encore qu’il nous est impossible d’y pénétrer dans les tenues que nous arborons. Une combinaison de spéléo, est impérative tant la boue est collante et le plafond bas. C’est une sorte de boyau en plein cintre de quelques 60cm de haut et de trois mètres de long. Cache-t-il une sépulture, le dépôt tant convoité ? Va savoir! Impénétrable en l’état, on en reparlera.
Cependant que j’y prépare mes fringues à une sévère tournée de machine à laver, le gars Alain m’interpelle d’un chant mélodieux avec égrenage de noms d’oiseaux, onomatopées et flopée fleurie digne d’un Cripia qui Abelle (euh, là, il faut un minimum de culture duodénonesque, mais bon, y’a bien un pote qui t’expliquera !). Un son ? Voui ! « LE » son. En effet, nos deux appareils sont formels et nous laissent augurer du chouette ! Difficile de localiser exactement toutefois, les recoins ogives et angles n’autorisent pas de ciblage très précis. Mais, bon, c’est par là. Les propriétaires des lieux sont fébriles et n’osent… Le signal provient du chapiteau du pilier central, là ou un mur a été appuyé contre lui. A cet endroit, les pierres sont petites, assez régulières et les joints noircis au charbon ou autre coulée noire. Nous forons le joint d’une d’elle afin de glisser la tête du cher reptile voyeur. Silence…
Ollé, Euréka, Joie, Noël ! et toutes ces sortes de choses chères aux auteurs de BD ! Assez distinctement, le petit écran nous dévoile bel et bien des pièces de monnaie. Elles semblent de deux couleurs, argent et or, reposant dans une sorte de boite ronde sans couvercle. Curieux. Pas facile à définir mais bien réel.
Nous enlevons proprement deux des pierres afin d’atteindre le but.
Ben là, mes gueux, s’il m’est arrivé des turpitudes très turpes, des couillonnades très nades, des pitreries, facéties et autres bouffonneries de haut vol, mais là : Hallucinant !
Que je te dise. Il s’agit bien d’une boite ronde de 14cm de diamètre et 4cm de hauteur, toute pleine de pièces blanches et or… mais je défie n’importe quel détecteur de sonner avec ces monnaies ! Rage et foutrerie, des pièces en plastique mou ! Des reproductions de francs des années 60 à 65. Honte déception et tout le fourbi ! C’est la boite et sa rondeur qui avait si tant bien fait sonner nos poiles et See Snake s’est bien fait avoir aussi ! Encore que peut-être qu’avec un peu d’habitude on aurait pu s’apercevoir avant de la méprise. Mais dans le feu de l’action, la ferveur aidant… L’efficacité de l’outil est toutefois indéniable et quelques exercices « in situ » doivent permettre d’en tirer un réel parti. De plus, avec la proximité de la probable canalisation, nous n’aurions certainement pas dégagé les pierres, le signal était discontinu à cet endroit, certes, mais sans la caméra nous aurions sûrement laissé tomber. Après tout, ça aurait très bien pu être un dépôt parfaitement réel…
Donc, dans les années 60/70, ou plus tard, un garnement (ou un joli plaisantin) a caché son trésor et c’est nous avec nos supers outils et appareils au top, qui l’avons retrouvé ! Et histoire de bien poinçonner la farce, ça ne s’invente pas : une marque sur le tour de la boite indique « Robert POUJOL à Montcuq » !!! Une boite de pruneaux ! Si, si !
Y’a des jours…
Le vrai trésor, quant à lui, dort toujours dans un recoin de cette cave. Un déblai du sol est prévu…une nouvelle prospection sera alors réalisée. Espérons que cette fois l’article sur Monnaies sera plus…, comment dire…, plus sonnant, et même, tè : trébuchant !
Allez, Arouar.
Régis NAJAC
- Alain au poteau!
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- La magot en question...
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Re: Article manqué de Monnaies et Détections
Excellent comme toujours!!!
Encore mille bravo pour la trouvaille de ce petit trésor!!
Encore mille bravo pour la trouvaille de ce petit trésor!!
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jipé des bois
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Re: Article manqué de Monnaies et Détections
du Régis dans le texte !! chapeau ! c'est toujours un plaisir, que dis-je un régal cette prose ! et d'autant plus quand un trésor vient croiser la route.....adrénaline, mains moites, yeux fébriles ("mais crébonsoir de nom d'un...") et paf ! le dénouement !! et quel ! a ciaooooo-
Régis NAJAC
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Re: Article manqué de Monnaies et Détections
Merci vouzautres, peut-être que l'article sera moins lu que sur la revue, mais bon, on ne pouvait pas le jeter...
Le prochain est à la suite avec le trésor de Napos, mais là, on connaît le résultat... enfin presque, p'sque petite surprise au dénouement...
Arouar et disez-le aux potes qu'ont pas le Net, des fois que.
Rx.
Le prochain est à la suite avec le trésor de Napos, mais là, on connaît le résultat... enfin presque, p'sque petite surprise au dénouement...
Arouar et disez-le aux potes qu'ont pas le Net, des fois que.
Rx.
Re: Article manqué de Monnaies et Détections
C'est toujours avec grand plaisir que je lis ta prose du sud ouest bien que de temps a autre j'ai besoin d'un "décodeur"
l'histoire méritée de paraître un 1 avril encore merci pour cette touche humour
l'histoire méritée de paraître un 1 avril encore merci pour cette touche humour
Re: Article manqué de Monnaies et Détections
alors pour te servir de décodeur je te conseille vivement de lire ce qui suit avant d'entreprendre un voyage chez nous en occitanie:http://occitanet.free.fr/tolosan/lexique.htm
Re: Article manqué de Monnaies et Détections
merci a DIDIER pour ce dictionnaire mais affuter tout de même vos "poêlles"
si je débarque dans vos terres je compte bien y laisser mon empreinte a +
si je débarque dans vos terres je compte bien y laisser mon empreinte a +