ca sent pas bon
Publié : 19 oct. 2010 18:
A la suite de la déclaration du ministre F. Mitterrand annonçant la mise en place d'une commission destinée à lutter contre le pillage des sites archéologiques, l'ANDL a réagi immédiatement et lui a adressé un courrier, en demandant à être consultée au sujet de la détection, qui semblait être mise d'avance au centre du « débat ».
Il y a peu, l'ANDL a ainsi reçu une lettre conviant un de ses responsables à assister à une réunion au Ministère de la Culture.
L'objet exact n'étant pas précisément déclaré, nous avions supposé qu'il s'agirait d'une prise de contact, nous permettant de faire valoir nos opinions.
Vendredi 15 octobre 2010, notre vice-président, alias Gerbilleland, s'est présenté au rendez-vous ; il a été reçu par le sous-directeur de l'archéologie, assisté par trois membres de son service.
En réalité, le but de cette réunion n'était en aucun cas de débattre au sujet de la détection de loisir mais plutôt de nous communiquer les décisions prises par le ministère de la culture !
Voici donc ce qui nous a été dit :
La loi nous concernant ne changera pas, mais elle serait désormais appliquée de la manière la plus restrictive possible.
Les passionnés d'histoire pourront intégrer une structure/association à caractère archéologique.
Tous les autres détectoristes seront traités comme des pilleurs, la détection de loisir serait considérée comme du pillage de patrimoine et ce, quel que soit l'endroit ! (dixit le responsable, la France entière est un site archéologique)
D'après eux, même si la détection était faite sur un terrain quelconque, quand bien même aucun site archéologique ne pouvait y être découvert, cela serait systématiquement considéré comme pillage de site archéologique.
Il nous a expressément déclaré que les forces de l'ordre sont sensibilisées et formées "par leur soin" au problème de la détection, des actions sont sans doute déjà en cours et les sites web sont mis sous surveillance.
Doit-on comprendre que des exemples seraient faits avec des gens « repérés » ?
Le message est clair : tolérance zéro.
A la question « que faire en cas de découverte d'un engin de guerre ? » la réponse donnée fut celle-ci : « pourquoi trouver ça puisque vous ne pouvez pas utiliser un détecteur ? »
A la question « en cas de découverte importante pouvant intéresser l'archéologie, peut-on tout de même déclarer ? » il fut répondu « non, je ne traite pas avec les pilleurs » (sic).
Ces déclarations sont celles de la sous direction qui a été saisie du "problème détecteur".
Cette communication ministérielle a évidemment pour but de faire peur. Le simple père de famille poêleur du dimanche est donc, aux yeux du Ministère, rangé au même titre que le pilleur professionnel organisé. "Tous dans le même sac" !
Nous avons demandé à ce que d'autres associations soient reçues, ce qui va être fait pour les associations qui ont ou qui vont solliciter le ministère, des rendez-vous sont déjà planifiés avec des associations s'étant manifestées.
Nous pouvons aussi demander un deuxième rendez vous avec le ministère si vous le souhaitez.
Nous restons à votre disposition pour toute question complémentaire
Il y a peu, l'ANDL a ainsi reçu une lettre conviant un de ses responsables à assister à une réunion au Ministère de la Culture.
L'objet exact n'étant pas précisément déclaré, nous avions supposé qu'il s'agirait d'une prise de contact, nous permettant de faire valoir nos opinions.
Vendredi 15 octobre 2010, notre vice-président, alias Gerbilleland, s'est présenté au rendez-vous ; il a été reçu par le sous-directeur de l'archéologie, assisté par trois membres de son service.
En réalité, le but de cette réunion n'était en aucun cas de débattre au sujet de la détection de loisir mais plutôt de nous communiquer les décisions prises par le ministère de la culture !
Voici donc ce qui nous a été dit :
La loi nous concernant ne changera pas, mais elle serait désormais appliquée de la manière la plus restrictive possible.
Les passionnés d'histoire pourront intégrer une structure/association à caractère archéologique.
Tous les autres détectoristes seront traités comme des pilleurs, la détection de loisir serait considérée comme du pillage de patrimoine et ce, quel que soit l'endroit ! (dixit le responsable, la France entière est un site archéologique)
D'après eux, même si la détection était faite sur un terrain quelconque, quand bien même aucun site archéologique ne pouvait y être découvert, cela serait systématiquement considéré comme pillage de site archéologique.
Il nous a expressément déclaré que les forces de l'ordre sont sensibilisées et formées "par leur soin" au problème de la détection, des actions sont sans doute déjà en cours et les sites web sont mis sous surveillance.
Doit-on comprendre que des exemples seraient faits avec des gens « repérés » ?
Le message est clair : tolérance zéro.
A la question « que faire en cas de découverte d'un engin de guerre ? » la réponse donnée fut celle-ci : « pourquoi trouver ça puisque vous ne pouvez pas utiliser un détecteur ? »
A la question « en cas de découverte importante pouvant intéresser l'archéologie, peut-on tout de même déclarer ? » il fut répondu « non, je ne traite pas avec les pilleurs » (sic).
Ces déclarations sont celles de la sous direction qui a été saisie du "problème détecteur".
Cette communication ministérielle a évidemment pour but de faire peur. Le simple père de famille poêleur du dimanche est donc, aux yeux du Ministère, rangé au même titre que le pilleur professionnel organisé. "Tous dans le même sac" !
Nous avons demandé à ce que d'autres associations soient reçues, ce qui va être fait pour les associations qui ont ou qui vont solliciter le ministère, des rendez-vous sont déjà planifiés avec des associations s'étant manifestées.
Nous pouvons aussi demander un deuxième rendez vous avec le ministère si vous le souhaitez.
Nous restons à votre disposition pour toute question complémentaire