article du parisien de ce matin
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christophe
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en ce dimanche 29 juillet je vous adresse a tous mes salutation matinales. édifiant a la une du parisien un article de 2 pages pleines sur la detection de loisir et on en prend plein la gueule une fois de plus c'est du delire . va vraiment falloir que l'on ce rebel une bonne fois pour toutes. toffy
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christophe
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Re: article du parisien de ce matin
j'oubliais. eddition du 77 . je ne peut mettre de lien vers l'article car étant au taf je suis limité dans ma conéction internet mais vous le trouverez en ligne sur le parisien.fr... toffy
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christophe
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Re: article du parisien de ce matin
Quand les chercheurs de trésors se livrent bataille
ARCHÉOLOGIE. Les chercheurs de trésors sont de plus en plus nombreux. Les appareils de détection coûtent de moins en moins cher et deviennent toujours plus sophistiqués. Chacun veut donc tenter sa chance.
Nicolas Jacquard | Publié le 29.07.2012, 09h23
BOISSY-SOUS-SAINT-YON (ESSONNE), LE 21 JUILLET. Les amateurs de détecteurs de métaux représentent une menace pour le patrimoine selon nombre d’archéologues. Ils pointent, par exemple, la revente de pièces anciennes à l’étranger.
| LP/YANN FOREIX 1/2 2
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C’est une bagarre que ne renieraient pas nos ancêtres les Gaulois. Depuis des mois, archéologues et amateurs de détecteurs de métaux se livrent à un affrontement sans merci. Pour les spécialistes, à l’heure où ce « loisir » explose en France, la menace n’a jamais été aussi grande pour le patrimoine.
MON ACTIVITÉ
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SUR LE MÊME SUJET
Trésors : « C’est la quête qui est passionnante » Une législation très stricte« C’est vrai que mon chiffre d’affaires a été multiplié par cinq l’an dernier, reconnaît ce vendeur de matériel de détection. Mais la majorité de nos clients ne sont pas des pillards. »
Des antiquités gallo-romaines
A l’inverse, l’association Happah, pour Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique, considère au terme d’un calcul statistique que 10 millions d’objets archéologiques ont été pillés en France ces vingt dernières années. Ses membres estiment que derrière ce que les amateurs vivent comme un hobby, il y a l’intention de découvrir des objets du passé, notamment des antiquités gallo-romaines. Pour l’Happah, ce sont autant d’objets non déclarés et perdus pour la science.
L’arrestation par les douanes, en février, d’un particulier qui conservait chez lui des centaines d’objets gallo-romains, trouvés par ses soins, a relancé le débat. Fin juin, trois hommes ont été interpellés à Paris. Ils cherchaient à écouler une centaine de pièces de monnaie médiévales découvertes illégalement dans l’Eure.
Parmi les prospecteurs, certains militent pour une meilleure collaboration avec les services officiels. « On a beaucoup à apporter, explique l’un d’eux. En France, l’archéologie a peu de moyens. Nous pouvons en devenir les auxiliaires. » Ce n’est pas l’avis du Conseil national de la recherche archéologique (CNRA) qui, dans un récent rapport, recommande notamment l’interdiction, pour tout archéologue, d’examiner des objets mis au jour par des particuliers avec leurs détecteurs de métaux. « On travaille pourtant avec quelques spécialistes, détaille ce prospecteur. Mais ils doivent se cacher de peur d’être dénoncés par leurs pairs, ce qui est déjà arrivé. »
Au ministère de la Culture, on indique partager les positions du CNRA. Une plaquette de sensibilisation au pillage vient d’être diffusée, notamment auprès des forces de l’ordre pour qu’elles soient plus vigilantes. La hache de guerre est plus que jamais déterrée.
Chiffres clés
10 000. C’est le nombre de prospecteurs amateurs réguliers.
200 à plus de 1 500 €. C’est le prix d’un détecteur de métaux.
1 500 à 3 000 €. C’est le montant d’une amende de 5e classe, à laquelle s’exposent les prospecteurs qui ne respecteraient pas la loi.
1914-1918. C’est là qu’apparaissent les premiers détecteurs, rudimentaires, utilisés par les médecins pour retrouver les balles ou éclats de métaux dans un corps humain.
1941-1942. Utilisation des premiers détecteurs de métaux portatifs pour le déminage. Les appareils grand public feront leur apparition en France au milieu des années 1970.
La discrimination. C’est ce qui permet aux appareils modernes de distinguer la taille d’un objet ou sa composition métallique, d’où la démocratisation de cette pratique.
Emission de champ électromagnétique. C’est de cette manière que les détecteurs mesurent la plus ou moins grande conductivité électrique de l’objet enterré.
Actualité > Société
Trésors : « C’est la quête qui est passionnante »
KARIM chercheur de trésor
Nicolas Jacquard | Publié le 29.07.2012, 09h21
BOISSY-SOUS-SAINT-YON (ESSONNE), LE 21 JUILLET. Les amateurs de détecteurs de métaux représentent une menace pour le patrimoine selon nombre d’archéologues. Ils pointent, par exemple, la revente de pièces anciennes à l’étranger. | (LP/YANN FOREIX.) Réagir
Ils appellent ça « l’effet Kinder surprise. » Sauf qu’à la place du chocolat, ce sont les mottes de terre qui noircissent les doigts de Karim, Greg et Philippe. Une terre de labour dans laquelle ils dénichent non pas des babioles en plastique, mais de petits objets métalliques à l’histoire parfois séculaire. L’excitation de la découverte est toute aussi grande.
MON ACTIVITÉ
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Ce samedi matin, les trois amis, fondus de « poêle à frire », ont décidé de promener leurs détecteurs de métaux dans un champ du sud de l’Essonne. Une voiture observe de loin. « Y a toujours des curieux, prévient Philippe. Parfois ils nous dénoncent. Le plus souvent ils viennent discuter. » Pas de stress, les « poêleux », comme ils se surnomment, ont en poche l’autorisation du propriétaire des lieux.
Il n’en faut pas plus pour que les bip-bip crachotent à intervalles réguliers, signalant des objets ferreux qui, eux, resteront sous terre. Plus rares, les biiip-biiiip plus aigus annoncent des alliages. Ceux-là justifient un petit coup de pelle. « Ça, c’est une agrafe de corset du XIXe, annonce Greg, un minuscule bout de ferraille à la main. Une jolie fille est venue batifoler par là il y a plus d’un siècle. »
Médaille commémorative de 1902, petits ornements de meubles en bronze, peigne à chevaux, plaque de vélo en aluminium de 1925 ou boucle de ceinture estampillée Au Bon Marché : les « bricoles » sont unes à unes exhumées.
« Vous voyez du patrimoine archéologique là-dedans? » interroge Karim. Ce trentenaire milite à la Fédération européenne des prospecteurs (FEP), et défend une pratique éthique de la détection. « On ne viole aucune propriété privée. On fuit les sites historiques, type château en ruine et plus encore les zones archéologiques. Enfin, on rebouche nos trous », explique-t-il.
« Moi, détecter, c’est mon bol d’air, s’enthousiasme Greg. Des pillards, il y en a, mais c’est 2% des gens. Dire que nous le sommes tous, c’est comme considérer que tous les chasseurs sont des braconniers. »
Récemment on a développé des « brouilleurs de détecteurs », mis en place pour préserver les sites archéologiques. Une démarche que le trio approuve. « De toute façon, ce matin, je fais rien que de la dépollution », peste Greg, empilant dans sa besace des morceaux de métal sans intérêt. Philippe, lui, est plus verni et vient de dénicher un liard, une piécette de cuivre datant de Louis XIV, sans valeur fiduciaire. C’est cette même pièce, en circulation jusqu’en 1856, que se disputaient les enfants des rues dans « les Misérables ». « C’est magique, souffle Karim. Quelqu’un a perdu ça là il y a une éternité, et aujourd’hui, notre main le remet à la lumière. »
Parfois, le risque est là. Celui notamment de tomber sur des munitions. « Là, on applique le dicton : Objet inconnu, touche à ton c... », lance Philippe. Les « savonnettes », ces monnaies anciennes rincées par le temps ou les engrais chimiques, sont également légion. Cette fois, pas de pièce gallo-romaine à l’horizon. « Tout ça suffit à notre bonheur, souffle Karim. Plus que la découverte, c’est la quête qui est passionnante. »
La règle de base est qu’il faut toujours une autorisation du propriétaire pour fouiller un terrain. Cependant, le Code du patrimoine stipule que, même avec cet accord, « nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie ».
MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Toute la question est donc de savoir où commence l’archéologie. Pour ce haut fonctionnaire, « la loi ne va pas jusqu’au bout, et il faudrait considérer la France entière comme un site archéologique », ce que préconise un récent rapport du Conseil national de l’archéologie préventive (CNRA).
« Inapplicable », s’emporte ce prospecteur. « Prétendre que trouver une monnaie ancienne dans un champ où elle a été perdue revient à piller, c’est parfaitement délirant », plaide pour sa part Michel Prieur, patron de CGB, l’un des plus importants numismates parisiens, pour qui le meilleur système est celui instauré au Royaume-Uni. Là-bas, à l’exception de 18 000 sites classés, on peut chercher partout, sous réserve d’avertir de sa découverte un « officier de liaison archéologique ».
En France, en 1997, 2 retraités avaient déniché à Boucq (Meurthe-et-Moselle) 200 pièces d’or de Louis XIII. Ils avaient déclaré leur trésor, ce qui leur a valu d’être condamnés pour « prospection illégale ». Le tribunal a considéré que trouver avec un détecteur n’est pas le fruit du hasard. Si cette découverte avait été fortuite, les 2 retraités auraient pu revendiquer la moitié de ce magot d’une valeur de 150000 €, dispersé aux enchères.
« La loi est claire. Comme le braconnage de loisir n’existe pas, la détection de loisir n’existe pas non plus », dit Grégory Compagnon, auteur du livre « Halte au pillage », qui dénombre une cinquantaine de condamnations en vingt ans. Trop peu, pour ce pourfendeur de détecteurs, qui considère que n’importe quel prospecteur finira tôt ou tard par tomber sur un site archéologique et 450000 sont identifiés en France selon lui. Une cartographie est en cours, mais « la publier est à double tranchant. Cela peut revenir à dévoiler la carte aux trésors », estime Grégory Compagnon, qui plaide pour la mise en place d’un « fichier de police des acheteurs de détecteurs ».
ARCHÉOLOGIE. Les chercheurs de trésors sont de plus en plus nombreux. Les appareils de détection coûtent de moins en moins cher et deviennent toujours plus sophistiqués. Chacun veut donc tenter sa chance.
Nicolas Jacquard | Publié le 29.07.2012, 09h23
BOISSY-SOUS-SAINT-YON (ESSONNE), LE 21 JUILLET. Les amateurs de détecteurs de métaux représentent une menace pour le patrimoine selon nombre d’archéologues. Ils pointent, par exemple, la revente de pièces anciennes à l’étranger.
| LP/YANN FOREIX 1/2 2
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C’est une bagarre que ne renieraient pas nos ancêtres les Gaulois. Depuis des mois, archéologues et amateurs de détecteurs de métaux se livrent à un affrontement sans merci. Pour les spécialistes, à l’heure où ce « loisir » explose en France, la menace n’a jamais été aussi grande pour le patrimoine.
MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X
SUR LE MÊME SUJET
Trésors : « C’est la quête qui est passionnante » Une législation très stricte« C’est vrai que mon chiffre d’affaires a été multiplié par cinq l’an dernier, reconnaît ce vendeur de matériel de détection. Mais la majorité de nos clients ne sont pas des pillards. »
Des antiquités gallo-romaines
A l’inverse, l’association Happah, pour Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique, considère au terme d’un calcul statistique que 10 millions d’objets archéologiques ont été pillés en France ces vingt dernières années. Ses membres estiment que derrière ce que les amateurs vivent comme un hobby, il y a l’intention de découvrir des objets du passé, notamment des antiquités gallo-romaines. Pour l’Happah, ce sont autant d’objets non déclarés et perdus pour la science.
L’arrestation par les douanes, en février, d’un particulier qui conservait chez lui des centaines d’objets gallo-romains, trouvés par ses soins, a relancé le débat. Fin juin, trois hommes ont été interpellés à Paris. Ils cherchaient à écouler une centaine de pièces de monnaie médiévales découvertes illégalement dans l’Eure.
Parmi les prospecteurs, certains militent pour une meilleure collaboration avec les services officiels. « On a beaucoup à apporter, explique l’un d’eux. En France, l’archéologie a peu de moyens. Nous pouvons en devenir les auxiliaires. » Ce n’est pas l’avis du Conseil national de la recherche archéologique (CNRA) qui, dans un récent rapport, recommande notamment l’interdiction, pour tout archéologue, d’examiner des objets mis au jour par des particuliers avec leurs détecteurs de métaux. « On travaille pourtant avec quelques spécialistes, détaille ce prospecteur. Mais ils doivent se cacher de peur d’être dénoncés par leurs pairs, ce qui est déjà arrivé. »
Au ministère de la Culture, on indique partager les positions du CNRA. Une plaquette de sensibilisation au pillage vient d’être diffusée, notamment auprès des forces de l’ordre pour qu’elles soient plus vigilantes. La hache de guerre est plus que jamais déterrée.
Chiffres clés
10 000. C’est le nombre de prospecteurs amateurs réguliers.
200 à plus de 1 500 €. C’est le prix d’un détecteur de métaux.
1 500 à 3 000 €. C’est le montant d’une amende de 5e classe, à laquelle s’exposent les prospecteurs qui ne respecteraient pas la loi.
1914-1918. C’est là qu’apparaissent les premiers détecteurs, rudimentaires, utilisés par les médecins pour retrouver les balles ou éclats de métaux dans un corps humain.
1941-1942. Utilisation des premiers détecteurs de métaux portatifs pour le déminage. Les appareils grand public feront leur apparition en France au milieu des années 1970.
La discrimination. C’est ce qui permet aux appareils modernes de distinguer la taille d’un objet ou sa composition métallique, d’où la démocratisation de cette pratique.
Emission de champ électromagnétique. C’est de cette manière que les détecteurs mesurent la plus ou moins grande conductivité électrique de l’objet enterré.
Actualité > Société
Trésors : « C’est la quête qui est passionnante »
KARIM chercheur de trésor
Nicolas Jacquard | Publié le 29.07.2012, 09h21
BOISSY-SOUS-SAINT-YON (ESSONNE), LE 21 JUILLET. Les amateurs de détecteurs de métaux représentent une menace pour le patrimoine selon nombre d’archéologues. Ils pointent, par exemple, la revente de pièces anciennes à l’étranger. | (LP/YANN FOREIX.) Réagir
Ils appellent ça « l’effet Kinder surprise. » Sauf qu’à la place du chocolat, ce sont les mottes de terre qui noircissent les doigts de Karim, Greg et Philippe. Une terre de labour dans laquelle ils dénichent non pas des babioles en plastique, mais de petits objets métalliques à l’histoire parfois séculaire. L’excitation de la découverte est toute aussi grande.
MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X
Ce samedi matin, les trois amis, fondus de « poêle à frire », ont décidé de promener leurs détecteurs de métaux dans un champ du sud de l’Essonne. Une voiture observe de loin. « Y a toujours des curieux, prévient Philippe. Parfois ils nous dénoncent. Le plus souvent ils viennent discuter. » Pas de stress, les « poêleux », comme ils se surnomment, ont en poche l’autorisation du propriétaire des lieux.
Il n’en faut pas plus pour que les bip-bip crachotent à intervalles réguliers, signalant des objets ferreux qui, eux, resteront sous terre. Plus rares, les biiip-biiiip plus aigus annoncent des alliages. Ceux-là justifient un petit coup de pelle. « Ça, c’est une agrafe de corset du XIXe, annonce Greg, un minuscule bout de ferraille à la main. Une jolie fille est venue batifoler par là il y a plus d’un siècle. »
Médaille commémorative de 1902, petits ornements de meubles en bronze, peigne à chevaux, plaque de vélo en aluminium de 1925 ou boucle de ceinture estampillée Au Bon Marché : les « bricoles » sont unes à unes exhumées.
« Vous voyez du patrimoine archéologique là-dedans? » interroge Karim. Ce trentenaire milite à la Fédération européenne des prospecteurs (FEP), et défend une pratique éthique de la détection. « On ne viole aucune propriété privée. On fuit les sites historiques, type château en ruine et plus encore les zones archéologiques. Enfin, on rebouche nos trous », explique-t-il.
« Moi, détecter, c’est mon bol d’air, s’enthousiasme Greg. Des pillards, il y en a, mais c’est 2% des gens. Dire que nous le sommes tous, c’est comme considérer que tous les chasseurs sont des braconniers. »
Récemment on a développé des « brouilleurs de détecteurs », mis en place pour préserver les sites archéologiques. Une démarche que le trio approuve. « De toute façon, ce matin, je fais rien que de la dépollution », peste Greg, empilant dans sa besace des morceaux de métal sans intérêt. Philippe, lui, est plus verni et vient de dénicher un liard, une piécette de cuivre datant de Louis XIV, sans valeur fiduciaire. C’est cette même pièce, en circulation jusqu’en 1856, que se disputaient les enfants des rues dans « les Misérables ». « C’est magique, souffle Karim. Quelqu’un a perdu ça là il y a une éternité, et aujourd’hui, notre main le remet à la lumière. »
Parfois, le risque est là. Celui notamment de tomber sur des munitions. « Là, on applique le dicton : Objet inconnu, touche à ton c... », lance Philippe. Les « savonnettes », ces monnaies anciennes rincées par le temps ou les engrais chimiques, sont également légion. Cette fois, pas de pièce gallo-romaine à l’horizon. « Tout ça suffit à notre bonheur, souffle Karim. Plus que la découverte, c’est la quête qui est passionnante. »
La règle de base est qu’il faut toujours une autorisation du propriétaire pour fouiller un terrain. Cependant, le Code du patrimoine stipule que, même avec cet accord, « nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie ».
MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Toute la question est donc de savoir où commence l’archéologie. Pour ce haut fonctionnaire, « la loi ne va pas jusqu’au bout, et il faudrait considérer la France entière comme un site archéologique », ce que préconise un récent rapport du Conseil national de l’archéologie préventive (CNRA).
« Inapplicable », s’emporte ce prospecteur. « Prétendre que trouver une monnaie ancienne dans un champ où elle a été perdue revient à piller, c’est parfaitement délirant », plaide pour sa part Michel Prieur, patron de CGB, l’un des plus importants numismates parisiens, pour qui le meilleur système est celui instauré au Royaume-Uni. Là-bas, à l’exception de 18 000 sites classés, on peut chercher partout, sous réserve d’avertir de sa découverte un « officier de liaison archéologique ».
En France, en 1997, 2 retraités avaient déniché à Boucq (Meurthe-et-Moselle) 200 pièces d’or de Louis XIII. Ils avaient déclaré leur trésor, ce qui leur a valu d’être condamnés pour « prospection illégale ». Le tribunal a considéré que trouver avec un détecteur n’est pas le fruit du hasard. Si cette découverte avait été fortuite, les 2 retraités auraient pu revendiquer la moitié de ce magot d’une valeur de 150000 €, dispersé aux enchères.
« La loi est claire. Comme le braconnage de loisir n’existe pas, la détection de loisir n’existe pas non plus », dit Grégory Compagnon, auteur du livre « Halte au pillage », qui dénombre une cinquantaine de condamnations en vingt ans. Trop peu, pour ce pourfendeur de détecteurs, qui considère que n’importe quel prospecteur finira tôt ou tard par tomber sur un site archéologique et 450000 sont identifiés en France selon lui. Une cartographie est en cours, mais « la publier est à double tranchant. Cela peut revenir à dévoiler la carte aux trésors », estime Grégory Compagnon, qui plaide pour la mise en place d’un « fichier de police des acheteurs de détecteurs ».
Re: article du parisien de ce matin
Et voilà ! Ça y est on y est presque...
ET C EST PAS FAUTE DE VOUS AVOIR PRÉVENU !!!
Messieurs-dames, nos jours sont désormais comptés...
ET C EST PAS FAUTE DE VOUS AVOIR PRÉVENU !!!
Messieurs-dames, nos jours sont désormais comptés...
Re: article du parisien de ce matin
En voilà un qui a tout compris et qui a la tête sur les épaules... et surtout, QUI OSE LE DIRE!christophe a écrit :c’est parfaitement délirant », plaide pour sa part Michel Prieur, patron de CGB, l’un des plus importants numismates parisiens, pour qui le meilleur système est celui instauré au Royaume-Uni. Là-bas, à l’exception de 18 000 sites classés, on peut chercher partout, sous réserve d’avertir de sa découverte un « officier de liaison archéologique »
Re: article du parisien de ce matin
Vu le nombre de réactions sur le sujet, 
je vais finir par croire que vous avez tous decidés de commencer à creuser votre tombe ? 
je vais finir par croire que vous avez tous decidés de commencer à creuser votre tombe ? Re: article du parisien de ce matin
Salut,
Pour ma part, j'avoue avoir malheureusement décroché par manque de temps, pas pu y aller depuis avril quasiment (et surtout pas pu me payer le DEUS), peu de trouvailles intéressantes dans mon coin. Je vous soutien pleinement dans votre action mais ne peux m'engager.
Pour ma part, j'avoue avoir malheureusement décroché par manque de temps, pas pu y aller depuis avril quasiment (et surtout pas pu me payer le DEUS), peu de trouvailles intéressantes dans mon coin. Je vous soutien pleinement dans votre action mais ne peux m'engager.
Re: article du parisien de ce matin
Merci pour ta franchise Lorenzo.
Pour le DEUS, ce n'est pas parce que l'on en a pas que l'on ne trouve rien ...
J'en connais plusieurs qui font sans, et qui déterre bien plus de trouvaille que moi
Amicalement,
Dudu
Pour le DEUS, ce n'est pas parce que l'on en a pas que l'on ne trouve rien ...
J'en connais plusieurs qui font sans, et qui déterre bien plus de trouvaille que moi
Amicalement,
Dudu
Re: article du parisien de ce matin
Oui, je pense surtout que les terres par chez moi sont bien peu fournies. Très peu de DT, Liards (un seul endroit), pas de Gauloises, Romaines,...... Et pourtant j'ai changé de coin à chaque sortie quasiment. Ca décourage surtout quand on manque de temps et surtout quand je lis "petite sortie pour digérer" et le résultat qui va avec.......
Bon, un collègue a acheté le Deus. On verra s'il trouve des nouveautés avec.
Bon, un collègue a acheté le Deus. On verra s'il trouve des nouveautés avec.
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christophe
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Re: article du parisien de ce matin
et pourtant lorenzo 29 je peut t'assurer que la bretagne est riche... je m'y rend asser regulierement car etant originaire des cotes d'armor (j'y ai encors toute ma famille) a chaque fois que je poelle la bas je ne suis jamais bredouille. rien que les vasieres en contrebas du castel de la duchesse anne sontpas mal (et je precise que ce n'est pas un endroit archeologique. le chemin des douanier le gr 34 si je dis pas de betise est tres bien . un jour ou je me rendrais en bretagne je t'appel et on sort ensemble. ca te vas ?? a plus. toffy