Le contexte et le hors contexte
Publié : 12 mai 2013 09:
Pour revenir sur un point que l'on pourait soumettre aux législateurs, je suis tombé sur plusieurs articles récents ou moins récents traitant des dégâts que font les prospecteurs de métaux sur le domaine archéologique, en recroisant avec les forums, j'ai pû en ressortir quelques points.
- Les prospecteurs sont mis en cause de déplacer des objets et donc de les rendre hors contexte archéologique.
- Les objets hors contexte n'ont plus d'intérêt scientifiques pour les archéologues.
Vu la profondeur moyenne de détection de loisir (hors appareil de détection profonde ou radar, mais là ce n'est plus du loisir s'il faut sortir la pelle mécanique...). Pour ma part je creuse rarement en dessous de 30 cm en terre meuble, et 15 cm sur les sentiers tassés.
Certains sols ont donc déjà subit une mise hors contexte de la zone accéssible à la détection de loisir :
- Les champs cultivés qui ont été labourés, surtout avec la mode du labour profond.
- Les remblais divers : route, canal, construction, fouille archéo (et oui les remblais sont mis en tas et souvent partent en remblais de construction...).
- Les zones forestière avec présence de sanglier et autre bestioles fouisseuses.
- Les sentiers non goudronnés, le passage des chevaux, des charettes et maintenant des randonneurs, VTT, motos et quads.
- Les plages en perpetuel renouvellement.
- Les rivières, mobilité des sédiments.
La liste n'est pas exhaustive, mais ça permet quand même de voir que dans l'ensemble, la plupart du territoire présente un aspect hors contexte archologique de la zone accessible à la détection de loisir...
Le seul moyen pour changer la loi, c'est d'en convaincre ceux qui la font, en général les pétitions et autres manifs ne servent à rien (même si je signe les premières et vais aux deuxième...), le processus est plus long, il faut monter un dossier fiable et travailler avec la partie opposée.
- Les prospecteurs sont mis en cause de déplacer des objets et donc de les rendre hors contexte archéologique.
- Les objets hors contexte n'ont plus d'intérêt scientifiques pour les archéologues.
Vu la profondeur moyenne de détection de loisir (hors appareil de détection profonde ou radar, mais là ce n'est plus du loisir s'il faut sortir la pelle mécanique...). Pour ma part je creuse rarement en dessous de 30 cm en terre meuble, et 15 cm sur les sentiers tassés.
Certains sols ont donc déjà subit une mise hors contexte de la zone accéssible à la détection de loisir :
- Les champs cultivés qui ont été labourés, surtout avec la mode du labour profond.
- Les remblais divers : route, canal, construction, fouille archéo (et oui les remblais sont mis en tas et souvent partent en remblais de construction...).
- Les zones forestière avec présence de sanglier et autre bestioles fouisseuses.
- Les sentiers non goudronnés, le passage des chevaux, des charettes et maintenant des randonneurs, VTT, motos et quads.
- Les plages en perpetuel renouvellement.
- Les rivières, mobilité des sédiments.
La liste n'est pas exhaustive, mais ça permet quand même de voir que dans l'ensemble, la plupart du territoire présente un aspect hors contexte archologique de la zone accessible à la détection de loisir...
Le seul moyen pour changer la loi, c'est d'en convaincre ceux qui la font, en général les pétitions et autres manifs ne servent à rien (même si je signe les premières et vais aux deuxième...), le processus est plus long, il faut monter un dossier fiable et travailler avec la partie opposée.