Bonjour,
Merci pour le lieu de découverte. Probablement un atelier de tailleur, il y a surement d'autres choses à trouver
D’après les recherches que j'ai continué, la petite taille du plomb indiquerai qu'il avait était apposé sur une pièce de soie, sans aucune certitude bien sur.
Pour info il était interdit par décrets de transformer les pièces de tissus qui arrivaient dans les ports à moins d'une distance de 4 lieue du rivage de la mer, ce qui a obliger a créer des ateliers de transformation pour les tissus dans tous l’arrière pays. Castellane fut un centre important de transformation des étoffes.
Il faut savoir que pour éviter que des pièces d'indiennes passe à coté des service des douanes de cette époque, dés qu'un bateau arrivait dans un port il n'accostait pas avant que le commissaire du port n'ai vérifier le chargement et plombé les cales ou était les marchandises; pour cela double raison: l'armateur voulait contrôler qu'il ni avait pas de marchandises en surplus et qui pouvait être revendu dans sont dos sans qu'il touche sa commission, et ensuite le commissaire du port devait contrôler que la quantités des marchandises correspondait au connaissement du navire, pour chiffrer le montant des taxe à acquitter. De ces pratiques j'ai trouver des documents qui indiquent que les capitaines (bien souvent en accord avec l'armateur) avaient pour habitude d'arriver à moins d'une journée de route d'un port à la tombée de la nuit et, pour ne pas rentrer au port de nuit du fait de la dangerosité de la manœuvre il mouillaient le navire prés des côtes et il s'organisait un déchargement du surplus avec de petites embarcations; d'ou la présence des chemins le long des côtes dits chemins des douaniers pour surveiller ces agissements.
Il faut savoir qu'un capitaine de navire de la compagnie des Indes était payé 200 livres par mois de voyage ( qui durait entre 8 mois et 2 ans en fonction des routes suivies, des escales et des aléas de la météo ) et il avait droit à un port permis, cet à dire une certaine somme d'argent mise en participation pour l'achat de marchandises; une fois rentré au port ces marchandises qu'il avait acheté étaient revendu et il touchait le montant de la vente de ce qu'il avait acheté. Avec ce système un capitaine arrivait, si il était habile dans ces achats a multiplier son salaire par dix ou plus. Le port permis était autorisé pour tout l'équipage en fonction de son salaire, sachant que le second sur un navire ne touchait que 100 à 120 livres, un 1er lieutenant entre 100 et 120 livres, un 2em lieutenant entre 70 et 90 livres un chirurgien entre 45 et 60 livres, un maître canonnier idem, un matelot entre 10 et 35 livres, un mousse entre 5 et 10 livres; au sujet des mousses il faut savoir qu'il y en avait qui embarquaient a 8 ans, en moyenne ils étaient âgés de 10 à 16 ans ( ces données sont extraites du rôles d'équipages du navires de la compagnie des Indes L'AUGUSTE, armé pour L’île de France le 15/02/1748, désarmé le 31/10/1749 qui a fait les étapes suivantes: Lorient - Indes et Mascareignes - Madagascar - Antilles - Lorient. Ce navire devait avoir chargé des produits des Indes, et, sur le trajet du retour des esclaves pour les Antilles et, aux Antilles du sucre, de l’indigo, du rhum et autres denrées reçus en payement des esclaves par les planteurs).
Désolé, je me suis écarté du sujet
![Embarrassé :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)