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par sherwood » 24 mai 2014 13:
tiens je t'ai fait un truc vite fait, ça vaut ce que ça vaut, et il faudra y apporter des modifications le cas échéant, mais bon comme tu nous laisses un délai méga court j'ai fait au plus vite....
La détection, une passion, des contraintes.
Nous sommes nombreux, utilisateurs de détecteurs de métaux, à errer dans nos campagnes, nos champs, nos bois et nos forêts, à la recherche des éléments métalliques de notre passé commun. Bien souvent nos trouvailles sont maigres, cartouches de chasse, débris en métal de toutes sortes, monnaies, boutons, boucles, etc, mais malheureusement, il se peut que la découverte soit plus importante, et c’est là que les ennuis commencent !!
Que faire d’une découverte dès lors qu’elle peut intéresser l’art, l’histoire l’archéologie ?
Nos lois, liées à la sauvegarde du patrimoine sont faites de telle sorte qu’une telle découverte est le début de pas mal d’ennuis pour le prospecteur, qui va se retrouver dans une position fort délicate.
Accusé de pillage archéologique dans la plupart des cas….
Prenons alors l’exemple anglais, où, si tout n’est pas rose (des pillages y existent aussi), fonctionne très certainement mieux qu’en France. En Grande-Bretagne, un prospecteur fait une découverte, le signale et le cas échéant, sa trouvaille fera l’objet d’une étude archéologique, et c’est très simple ! Au travers du P.A.S (Portable Antiquities Scheme) le prospecteur fait part de sa découverte à un officier de liaison local, et l’étude de l’objet ou du site découvert est lancée.
Ce système, a permit d’enregistrer plus de 900.000 objets depuis 1997, date de lancement de ce programme gouvernemental. De nombreux trésors ont fait l’objet d’une étude, et dans beaucoup de cas des inventeurs ont été rémunérés pour leurs découvertes.
Combien en France ? Avons-nous pourtant une histoire moins dense en événements historiques et occupations de peuplades de toutes sortes ? bien sûr que non !!!
Nombreux en France sont les utilisateurs de détecteurs de métaux prêts à faire part de la découverte d’objets magnifiques, de trésors, d’objets importants pour le patrimoine national, pour peu que cette déclaration ne soit pas suivie des pires ennuis !!! C’est une évidence.
Il y à en France des dizaines de milliers de prospecteurs qui sont contre le pillage des sites archéologiques répertoriés, et qui seraient enchantés de faire part de leurs découvertes, pour peu qu’elles débouchent sur des études et un minimum de considération et remerciement de la part de nos administrations.
Le doux rêve de la plupart des prospecteurs serait qu’ils puissent bénéficier d’un système simple de déclaration type Britannique et de pouvoir enfin prêter main forte aux archéologues, bénévolement, sans être inquiétés au moindre bip de leur « poêles à frire » !!
Alors vive la détection libre (mais encadrée bien sûr) et bravo Messieurs les Anglais, vous avez tiré les premiers !!.