Message
par Régis NAJAC » 29 déc. 2009 21:
Merci Jean Phi, je ne peux résister à poster l'article 3 ....
à hurler de rire!!!!
C'est curieux que les "Hs" (ptouï!) ne commentent pas....
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Une pratique interdite en France
Si le trésor britannique a pu être retrouvé grâce à un détecteur de métaux, en France une telle pratique est interdite :
« Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche »,
stipule le code du patrimoine. Les Britanniques, eux, ont instauré un tout autre système dit des Portable Antiquities, qui permet depuis 1996 d'associer les chercheurs amateurs aux découvertes. En dix ans, cette coopération a totalement transformé la vision que l'Angleterre avait de son passé.
« Après avoir longtemps refusé de rencontrer ceux qui utilisaient des détecteurs de métaux, nous avons compris que c'était une erreur et avons décidé de coopérer avec eux »,
nous avait confié, il y a quelque temps, Neil MacGregor, le directeur du British Museum (lire S. et A. n° 708, février 2006). Ainsi, outre-Manche, chaque musée possède un « Find Liaison officer », responsable de ces questions. Si une personne découvre un bien patrimonial, elle est d'abord récompensée, ce qui incite à déclarer les découvertes. L'objet est ensuite présenté au musée local avant d'être envoyé au British Muséum lorsqu'il est d'importance. L'essentiel est que son origine soit connue. En France, en cas de découverte fortuite, l'inventeur (celui qui fait la découverte) et le propriétaire des lieux sont tenus de faire une déclaration immédiate au maire de la commune, qui doit ensuite la transmettre sans délai au préfet. Après leur étude scientifique, l'Etat peut revendiquer ces trouvailles moyennant une indemnité. Montant qui est là aussi réparti entre l'inventeur et le propriétaire du terrain. L'acquisition d'objets en violation de ces dispositions est sanctionnée par des peines pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement.
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Arouar
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