L'archéologie française file un mauvais coton

[LE.JAG]

le titre n'est pas de moi
mais de Louis-Pol Delestrée

un article dans le Monde
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html

[patarc]

En voilà un qu'il est bien!!!
bravo Louis-Pol!
Je ne doute pas qu'il se fasse harceler et insulter par l'HA..., comme le sont habituellement ceux qui osent dire vouloir travailler avec les udm...

[manuds]

un début de prise de conscience? je l'espère!

[christophe]

un mot un seul BRAVO monsieur delestré bien connu par bon nombre de poelleux j'ai lu pas mal d'articles de lui . les choses bougerait elles ?? un debut de reflexion ?? meme mon deputé trouve qu'il y a du vrais. toffy

[géronimo 42]

hug:
un de bien pour hélas combien de co...... ......

[Régis NAJAC]

Juste un rappel du courrier en question...
Merci LE JAG.
Qu'en pensent les autres abrutis?


UNE FAUTE MAJEURE

Bref, l'abandon volontaire de l'archéologie bénévole fut à coup sûr une faute majeure qu'il sera très difficile de corriger.

Si la mise en œuvre d'une archéologie professionnelle fut bien une nécessité dans le dernier tiers du XXe siècle, elle n'était nullement exclusive de l'archéologie traditionnelle à laquelle on devait tant, et qui aurait pu lui apporter l'appoint indispensable qui lui fait à présent défaut.

Or, au lieu de rallier les amateurs encore disponibles et de recréer les conditions d'un rapport de confiance, les autorités choisissent ce moment précis pour s'en prendre à présent aux adeptes de la prospection de surface pratiquée par les utilisateurs de détecteurs de métaux (UDM). Dernier refuge sur le terrain d'amateurs curieux et parfois dévoyés, ces prospecteurs tombent sous le coup d'une loi de décembre 1989 qui a échoué dans tous ses objectifs et se révèle préjudiciable pour la Communauté scientifique.

Sur un plan général, il faut admettre que l'effectif global des bénévoles, si l'on inclut tous les prospecteurs, représente près de vingt fois le contingent d'archéologues professionnels sur le terrain. Or il est évident que le champ d'action n'a jamais été aussi vaste pour des intervenants bénévoles.

De façon générale, les amateurs devraient être sollicités comme ils l'étaient naguère pour accomplir des tâches que l'archéologie professionnelle peine à réaliser notamment dans l'inventaire et la définition des sites en milieu rural. En outre, l'effarante inflation des destructions en tout genre de sites archéologiques non fouillés offre aux interventions de sauvetage un champ d'action considérable.
Louis-Pol Delestrée, docteur d'Etat en histoire ancienne

[LE.JAG]

LP Delestrée, l'avais déjà dis dans un précédent courrier
si demain tout les UDM se mettent à déclarer leurs trouvailles
il n'y aura pas assez d'archéologues pour les recenser !! et aucune base de donner pour les enregistrer !!
il est là, le problème et pas ailleurs,
ont trouve trop et trop vite...

il va falloir passer au minelab et marché moins vite

[patarc]

Je ne m'en lasse pas.... Louis-Pol, je t'aime!!
Les bases de données, certains y travaillent déjà!!

[patarc]

il n'y aura pas assez d'archéologues pour les recenser !!

tout est question de mobilisation des ressources... elles sont mal utilisées...

Si au lieu de payer des gars à rien branler comme ceux de l'HAP... par exemple, ils les payaient à traiter tous les artefacts qu'on leur apporterait, ça suffirait!
Du moins si l'énergie mise à faire chier le peuple ils la mettait à vraiment travailler pour la connaissance et la préservation du patrimoine, ça suffirait! (ne parlons pas de rémunération parce qu'en plus, ils sont assez cons pour faire ça sur leur temps libre!!)

bref, allez, faut que je me calme....

A+

[Régis NAJAC]

Monsieur patarc, je dis : MONSIEUR PATARC !!!
Voila qui est bien envoyé!
Voilà de la langue comme je l'affectionne!
Ar
R