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par isabelle Lerquet » 01 juin 2013 07:
A Coulon, un medieviste spécialiste de la sigillographie a dit ceci : " un sceau est comme une empreinte sur une matière plastique, le plus souvent la cire, d'images ou de caractères graves sur un corps dur (métal ou pierre) plus spécialement désigné sous le nom de matrice et généralement employée comme signe personnel d'autorité et de propriété". À toute époque, le sceau revêt une triple destination :
- clore, afin de garantir l'intégrité et le secret d'un texte,
- affirmer la propriété
- authentifier ( ou authentiquer) un acte.
Il arrive que ces diverses fonctions soient associées, par exemple quand l'évêque apposé un sceau sur un paquet de reliques qu'il vient d'authentifier dans sa cathédrale.
Au Moyen Âge, la fonction d'authentification prédomine : le sceau est signé de validation solennel qui confère à l'acte au bas duquel il est apposé l'autorité du sigillant (le.détenteur du sceau). Tout acte non scellé est considéré comme suspect.
Ton sceau peut très bien avoir servi à authentifier le baptême d'un enfant d'une famille aisée. Mais si j'ai bien compris Les.sciences auxiliaires en histoire du Moyen Âge de Chedeville et Merdrignac, je penche plus vers l'hypothèse d'un sceau utilisé par un clerc de notaire pour authentifier un acte juridique émanant d'une institution religieuse.
À partir du XIVe siècle, la.création d'un nouveau corps de juristes apparaît : celui des notaires d'abord religieux puis, au XVIe siècle laïcs ( le mouvement de laicisation des notaires en Italie commence entre la fin du XIVe Siècle et le début du Xve siècle).
Amicalement
Isabelle