Au risque d'en faire grincer certains, j'estime que nos musées devraient vendre les doublons des collections entassées dans les réserves (centaines de milliers d’amphores Dressel 4 par exemple) et autre pièces en surnombre, inutiles puisque classées et "hors contexte.
Pas question de se défaire des pièces uniques et exceptionnelles, mais bien de déstocker des trucs qui de toutes façons ne verront jamais la moindre vitrine, ça permettrait de rentabiliser les stocks de ces trouvailles archi-connues, archi-étudiées et archi-répertoriées.
Ces ventes, sous pointage et répertoire stricts, permettraient de financer l'archéologie et d'enrayer les circuits parallèles de trafics de tout objet archéologique, attendu qu’un seul organisme en assurerait le contrôle.
Qu’un artefact connu et présent dans les musées retrouve son double chez un particulier, admiré, aimé et valorisé, me semble tout aussi louable que s’il reste à pourrir dans de sombres caisses au fond de sombres réserves…..et qu’il finisse oublié, ou chapardé….
Hein, happache ?
